Les ouvriers de la voirie forcent le respect

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Il fait une de ces chaleurs depuis quelques jours déjà, au point où les gens ont l'impression que le ciel "crachait" carrément le feu.

La canicule, qui perdure encore, met à mal les citoyens. Les rues de la ville de M’chedallah, par exemple, se vident petit à petit, à mesure que le soleil atteint le zénith, car cet astre incandescent tape très fort sur les têtes, et cela risque de provoquer la redoutable insolation avec les conséquences désastreuses sur la santé.

Difficile à un citoyen lambda de tenir très longtemps sous les rayons « assommants » du soleil. L’ombre devient l’allié par excellence des citoyens, lesquels s’abritent sous les arbres, les arcades des commerces et les préaux. Les cafés, à leur tour, se trouvent pris d’assaut par les consommateurs, lesquels prennent des boissons rafraîchissantes, comme les sodas, les jus ou tout simplement l’eau minérale pour se désaltérer et récupérer toute l’eau perdue avec la sueur.

Les points de vente de glaces sous tous leurs goûts ne sont pas en reste, puisqu’ils connaissent, également, un grand rush de la part des citoyens et des enfants en particulier. Toutefois, dans toute cette ambiance de chaleur torride nous avons été saisis par une scène qui nous a vraiment marqués. En effet, alors que le soleil était au zénith, et que ses rayons dardaient les passants qui pressaient le pas, des ouvriers de la voirie s’affairaient à curer et à désobstruer les caniveaux des accotements de la RN 30, en bas de la station de fourgons de la ville de M’chedallah. La scène était vraiment poignante. Ce groupe d’une vingtaine d’ouvriers municipaux, dont les uns étaient munis de pioches et d’autres de pelles, travaillaient sous un soleil de plomb.

La tache qu’ils exécutaient était vraiment ardue et laborieuse pour eux, d’autant plus qu’ils se désaltéraient abondamment à cause de la chaleur oppressante. Cela n’a pas laissé indifférent un passant qui dira à ce propos: » Ces gens méritent vraiment un énorme respect. Au moment où certains oisifs se la coulent douce dans des salles climatisée, ces pauvres ouvriers se ‘brûlent’ la peau pour être utiles à notre société ».

Y. Samir

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