“On espère qu’il plaira aux fans”

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Depuis 2005, le groupe Acharchar a habitué ses fans à un nouveau produit chaque année. Ainsi donc, pour l’année 2016, leur nouvel opus sera dans les bacs à partir d’aujourd’hui.

La Dépêche de Kabylie : C’est pour quand le nouvel album ?

Hocine Khelif : Je remercie notre journal “La Dépêche de Kabylie” pour cette occasion qui m’est offerte pour annoncer à tous nos fans et à tous les lecteurs du journal que notre nouvel album sera chez les disquaires à partir d’aujourd’hui.

Le groupe Acharchar, qui n’est plus à présenter, était avant tout, dès sa fondation, un groupe purement de musique traditionnelle, c’est-à-dire une troupe «Idhebalène» mais voilà que vous innovez en introduisant des instruments modernes…

Il faut savoir que ces instruments modernes se retrouvent uniquement dans nos enregistrements, alors que lorsque nous nous produisons dans les fêtes familiales, nous n’utilisons que des instruments traditionnels, c’est-à-dire gheita, tbel et bendir.

Pouvez-vous nous parler de cet album 2016 ?

Donc, il est intitulé «Yahmed !Yahmed !» et comprend huit titres qui traitent de la vie sociale et du vécu du citoyen avec tout ce que cela comporte de bien ou de mauvais et aussi sur le mode satirique comme «Etakachouf». Notre parolier est toujours Ahmed Taoualit et pour la musique, c’est bien évidemment l’œuvre de tout le groupe.

Justement en parlant de groupe, le vôtre connaît une grande stabilité puisque cela fait maintenant plus d’une quinzaine d’années qu’il existe. Quel est votre secret ?

Effectivement, notre groupe est resté stable malgré des départs. L’ossature du départ est toujours là avec Taoualit Arezki, chef du groupe, Boumezrag Rachid et moi-même. Nous sommes heureux d’accueillir deux nouveaux membres musiciens, à savoir Taoualit Hocine et Athmani Mohamed qui font un travail remarquable.

Le groupe Acharchar est devenu célèbre non seulement à travers la Kabylie mais également à travers tout le territoire national mais malgré cela vous êtes toujours modestes ?

C’est normal, nous sommes de simples villageois, de simples citoyens et si nous arrivons à contribuer positivement au développement de notre culture, nous nous en réjouissons. Nous savons qu’il y a d’autres qui font mieux que nous, alors, gardons la tête sur les épaules ! en parlant de culture,

vous êtes sûrement en contact avec la direction de la culture de la wilaya...

Bien évidemment et je tiens à remercier au nom de notre groupe la direction de la culture de Tizi-Ouzou pour sa contribution et son aide à tous les artistes de la wilaya. En ce qui concerne notre troupe, cette institution nous aide énormément en nous faisant confiance pour représenter Tizi-Ouzou à des festivals organisés à travers le territoire national. Nous sommes également invités à animer des soirées à travers toutes les daïras de la wilaya, ce qui, bien évidemment nous fait connaître à travers ces localités où on nous faire appel pour les fêtes familiales.

Vous animez également des fêtes familiales à travers tout le territoire national ?

Pratiquement depuis le mois d’avril, notre agenda est complet et nous avons beaucoup de peine à satisfaire les nombreuses demandes qui nous parviennent de partout, surtout que maintenant on reçoit des demandes émanant des localités arabophones car maintenant, «Idhabalène» ne sont plus l’apanage uniquement des familles kabyles mais également oranaises, sétifiennes alors que pour l’Algérois, c’est tout à fait naturel.

Votre mot de la fin…

Je tiens à renouveler mes remerciements à la rédaction de «La Dépêche de Kabylie» et j’espère que notre nouvel album sera apprécié comme les précédents par nos fans.

Essaid Mouas

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