Le président de l’assemblée populaire communale de Seddouk, en l’occurrence Djamel Tigrine d’obédience FFS, est sorti grandi de l’action de fermeture du siège de l’APC, lundi passé, par les habitants du village Seddouk Ouadda, à laquelle se sont joints une dizaine d’habitants du village Tibouamouchine.
Le P/APC a tenu une réunion de concertation, jeudi soir, à la bibliothèque du village Seddouk Ouadda, en présence des membres de l’exécutif, des notables des quatre villages du douar d’Amdoun n’Seddouk (Tibouamouchine, Seddouk Ouadda, Ighil n’Djiber et Seddouk Oufella), des agents de distribution de l’eau et de quelques personnes sages du village.
D’emblée, le P/APC a fait savoir à l’assistance qu’il est un maire modèle à l’écoute de sa population. «Maintes fois je l’ai dit et je le répète encore, les portes de l’APC sont et seront toujours ouvertes à tous les Seddoukois. Qui de vous est venu me voir et je ne l’ai pas reçu ? Qui de vous m’a sollicité dans la rue ou dans un café et je ne lui ai pas répondu ? J’ai la conscience tranquille d’un maire à l’écoute de la population qui l’a porté à ce poste. Quand aux pyromanes politiques qui sèment le désordre, je les laisse à leur conscience.
Moi je suis partisan de la politique saine, celle de l’union quelle que soit la couleur politique de chacun, et ce pour développer ensemble notre commune qui a besoin de tous ses enfants», s’est-il exprimé. Puis laissant le soin à Benighil Zidane qui a pris en charge le volet technique en s’attelant à régler le problème des pénuries d’eau qui ont engendré cette fameuse fermeture du siège de l’APC. Avec la contribution des notables et des agents de la distribution de l’eau, il a pu établir un programme de distribution pour chaque village. Mais ce qui a vraiment ému l’assistance, ce sont les aveux d’un notable qui a demandé des excuses publiques au P/APC au sujet de la fermeture du siège de l’APC, une chose rare dans les annales de la politique.
«J’avoue être induit en erreur, car la fermeture du siège de l’APC a été décidée lors d’une réunion inter-villages. Moi j’ai appliqué la décision qui a été prise, les autres se sont rétractés. J’ai commis une erreur et je vous demande mille pardons monsieur le maire. Je vous admire beaucoup et je ne dis que du bien sur vous en votre absence», une déclaration qui a ému toute l’assistance surtout lorsque le maire lui a répondu que pour lui, «cette affaire est déjà oubliée».
Avant la levée de la séance, le P/APC est revenu sur une information qui l’a beaucoup tourmentée. «Ce qui m’a frappé le plus, c’est en lisant dans la presse qu’il y avait eu cinq villages qui ont fermé le siège de l’APC alors qu’il y en avait eu réellement que deux villages. Ce mensonge m’a vraiment touché dans mon amour propre», a-t-il dit. C’est une réunion où tout a été mis sur le tapis, ce qui a permis à un grand nombre d’intervenants de s’exprimer sans gène et sans contrainte.
L. Beddar