Quand la municipalité est impuissante devant l’incivisme des citoyens

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En cette période de grandes chaleurs, l’hygiène laisse à désirer au niveau de la ville d’El-Kseur. En effet, il suffit de passer dans les artères de la ville pour constater les tas d’ordures ménagères qui s’accumulent sur les trottoirs et même sur la chaussée, ce qui fait douter du passage des services de nettoiement qui pourtant passent tous les matins. Ces tas de détritus qui permettent la prolifération de toutes sortes de bêtes et insectes. Des mouches, des moustiques, des chiens et chats errants et des rats à vous donner des frissons. Sans bien sûr oublier les odeurs nauséabondes qui s’en dégagent. L’anarchie règne aussi chez les commerçants qui, malgré la canicule, exposent boissons gazeuses, eaux minérales, laits et autres aliments fragiles aux rayons brûlants du soleil. Quant au poisson, il est vendu sans le respect de la moindre règle d’hygiène, accrochant poussière et pollution. Parfois même il est exposé pas loin d’une décharge comme c’est le cas à Ain Lahlou près du stade de proximité. Du côté des boucheries, même topo. Les abats sont suspendus à l’extérieur, dégoulinants, à la merci des mouches. Il suffit aussi d’entrer dans la première gargote que vous croisez, ou même une pâtisserie, pour constater que là non plus l’hygiène n’est pas le souci des gérants des lieux. Rares sont les lieux où on peut déguster une pizza, un gâteau ou une glace ou manger un casse croute sans avoir la nausée. Les agents des services d’hygiène feraient bien de veiller à la santé du citoyens, qu’ils n’oublient surtout pas qu’ils sont payés avec l’argent des contribuables, donc des citoyens.

Rabah Bouras

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