Depuis que la boxe féminine est entrée en lice aux jeux olympique de Rio, les habitants d’Aïn El-Hammam ne ratent aucun des combats de boxe féminine disputés par Sarah Ourahmoune dont les parents sont originaires d’Ighil Boghni, dans la commune d’Aïn El-Hammam. La jeune Ourahmoune, qualifiée pour la finale des moins de 51 kgs, est déjà assurée de remporter la médaille d’argent, en attendant d’empocher la médaille d’or que tout le monde souhaite dans la région de Michelet. «Elle est notre fierté et celle de toute la région», nous dit son cousin Fawzi qui nous annonce la venue, après les jeux olympiques, de cette pugiliste qui a remporté tant de défis durant sa carrière, longue d’une vingtaine d’années. Bien que connue en France pour les nombreux titres qu’elle a remportés, Ourahmoune n’a été découverte ici que grâce aux jeux olympiques de Rio auxquels elle participe à l’âge de trente quatre ans.
Peu médiatisée, peu de gens savent que Sarah possède un palmarès éloquent : championne du monde en 2003, trois fois championne de l’union européenne, dix fois championne de France. Rien que ça. Hier, alors qu’elle se battait pour la médaille d’or, c’était une bonne partie des Algériens qui ont suivi le combat. En tous cas, à Michelet où ses exploits sont sur toutes les bouches, tout le monde était derrière elle encore.
A.O.T.