Les baptisations des édifices publics se poursuivent

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À l'occasion de la célébration du double anniversaire du 20 août 1955 et 1956 (respectivement l'offensive du Nord Constantinois et le Congrès de la Soummam), le bureau local de l'ONM et l'APC de Draâ El-Mizan ont concocté un riche programme de festivités.

Tout d’abord, la maison de jeunes Arezki Mansouri a abrité une exposition des documents historiques de la période allant de 1954 à 1962, notamment la plate-forme de la Souammam et des écrits journalistiques au sujet de cette date phare de l’histoire de la guerre de libération nationale, alors que vers seize heures, il y a eu la projection d’un film documentaire sur l’histoire de la Révolution algérienne. Avant-hier aux environs de huit heures, après un rassemblement devant le siège APC, la procession s’est dirigée au monument des martyrs sis à proximité du siège de la sûreté de daïra. En plus du premier responsable de l’ONM locale, les enfants de Chahid et les Moudjahidine, étaient présents le chef de daïra, le maire, les autorités civiles et militaires. Une minute de silence a été observée à la mémoire des martyrs juste après le rituel dépôt de gerbes de fleurs. Le programme de la journée s’est poursuivi avec les baptisations d’édifices publics. Il s’agit notamment des écoles primaires. Ainsi, le premier établissement à se voir baptisé est celui appelé jusque-là « école primaire ouest », à la sortie ouest de la ville, lequel porte désormais le nom du chahid Lounas Mohamed Améziane. L’école en face du CEM Base 7 porte, elle, le nom du chahid Bellalem. Un peu plus loin, en dehors de la ville et précisément à Igarichène, c’est le nom du chahid Bouzouagh Amar dit Ali qui est écrit sur le fronton d’un autre établissement. La délégation a continué son périple vers les villages de Hennia, Lainseur et Bezazoua où, respectivement, leurs écoles portent les noms des Chahids Baiche Ali, Khoulil Amar et Lounis Mohamed. Par ailleurs, l’école d’Azru N’Tmarth est baptisée au nom de Maâlemi Slimane. Pour rappel, le 5 juillet dernier, pas moins de huit autres édifices ont été baptisés aux noms de Chahids de la région. « Nous avons encore plus de cent cinquante lieux, entre écoles, ruelles, cités, lotissements, à baptiser au fur et à mesure. En tout cas, il y aura suffisamment d’endroits pour tous. Ces baptisations constituent des moments inoubliables, d’autant plus qu’elles coïncident avec les dates historiques », nous déclarera M. Ali Iabadène, en sa qualité de président de la Kasma des Moudjahidine locale.

Amar Ouramdane

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