Sur le chemin du lycée, sur une route poussiéreuse. Voila comment était, hier, la rentrée scolaire au lycée Benyahia Md Ameziane de Barbacha dont l’accès unique est complètement délabré ces derniers jours, suite aux multiples travaux qui y sont effectués. Cette route est transformée en une piste à cause de sa détérioration, et au moindre passage d’un véhicule, la poussière s’élève au ciel. «Je me demande comment allons-nous supporter cette situation. En plus du danger auquel nous sommes exposés, qui est l’amiante, car ce lycée devait être démoli depuis des années, nous sommes obligés de supporter cette poussière», clama un fonctionnaire dudit établissement qui s’interroge si les responsables concernés en sont conscients du problème. Cet état de fait a résulté d’une série de travaux de conduite d’eau, de gaz de ville et de fibre optique effectués ces derniers jours le long de ce chemin, et qui ont, notamment, causés des dégâts sur presque tout le réseau routier de cette commune. Et la remise en état n’est pas pour demain, croit-on savoir des responsables locaux, car, il y va d’une opération globale qui se réalisera une fois tous ces travaux arriveront à leur terme et que des essais sur le réseau de gaz soient effectués pour détecter toute éventuelle fuite. Les élèves, en majorité des filles, en sont les premiers à en subir les désagréments de ce «laissé aller» qui nécessite, néanmoins, une réfection en tout venant, en attente de cette mise en état qui n’aura pas lieu dans moins de 10 mois. La poussière est considérée comme un mélange de débris de matériaux fins et de substances chimiques très légères suspendues à l’air qui peuvent causer des problèmes à la santé des humains, des animaux et des végétaux. Et c’est tout ce qui manque à ces élèves des différents villages de la commune pour entamer une année scolaire à haut risque de perturbations.
Nadir Touati
