La rentrée scolaire s'est déroulée dans de très bonnes conditions dans cette commune qui dispose de seize écoles primaires, de quatre collèges et d'un lycée.
Dans le primaire, tout comme à travers toute la wilaya de Tizi-Ouzou, c’est l’opération de solidarité avec les élèves démunis qui a caractérisé ce rendez-vous. Peu avant le jour J, l’APC a distribué les trousseaux scolaires aux directeurs des écoles primaires en présence de l’inspecteur qui a supervisé l’opération. « Nous avons distribué au total 1 200 trousseaux scolaires complets. De notre côté nous avons acquis 900 unités et la Direction de l’Action Sociale nous a remis 300 autres. Je peux dire que 85% des élèves inscrits ont eu un trousseau », nous a affirmé M. le maire, Said Bougheda. Notre interlocuteur réitérera son engagement à assurer le transport scolaire aux collégiens et aux lycéens. « Nous sommes peut-être la seule commune sur le territoire de la wilaya à encore garantir ce service pratiquement à tous les élèves, surtout que les collégiens et le lycéens habitent loin des CEM et du lycée. Même les élèves de Tafoughalt qui vont aux lycées de Draâ El-Mizan bénéficient de ce service. L’enveloppe que nous allouons au ramassage scolaire atteint plus d’un milliard de centimes par an parce que nous recourons beaucoup plus aux conventions avec des transporteurs privés. Les élèves ne paient aucun sou », expliquera-t-il. Le maire ajoutera que toutes les écoles primaires disposent de cantine scolaire, à l’exception de celle d’Iâzavène dans la grappe de villages de Tafoughalt. « Là aussi, les petits enfants du pré scolaire et des deux premières années de l’enseignement primaire se restaurent sur place car des repas leur sont préparés au niveau de l’école primaire Frères Salemekour », nous expliquera-t-il. Par ailleurs, et si pour les trois paliers de l’enseignement les élèves de cette commune n’ont aucun problème pour être scolarisés à côté de chez eux, puisque chaque village, pour ne pas dire chaque hameau, a son école, il est important de signaler que cette commune attend toujours une annexe de formation professionnelle. « Depuis l’an dernier, le CEM frères Oudni du chef-lieu a été fermé parce qu’il a été remplacé par un autre collège de type base 5, mais aucune décision n’a été prise pour son transfert vers un autre secteur. Nous souhaitons que le ministère de l’Education nationale prenne cette décision. Il fera un centre de formation professionnelle idéal, parce qu’il est doté de nombreuses structures. Il pourra accueillir jusqu’à trois cents stagiaires. Il ne nécessite que quelques petites transformations », nous dira une source locale que nous avons approchée à ce sujet.
Amar Ouramdane