Comme à travers les autres wilayas du pays, des enseignants contractuels ont organisé hier, un sit-in devant le siège de la direction de l’éducation pour réclamer encore une fois la prise en charge d’un certain nombre de leurs revendications. Une des plus phares reste sans conteste celle de l’intégration. Les contractuels rencontrés devant le parvis de l’académie ont aussi évoqué un autre problème. Il s’agit du paiement des salaires et des primes qu’ils affirment ne pas avoir perçus depuis 2013 pour certains. Beaucoup disent attendre toujours le versement des arriérés de salaires et des différentes primes. Sur un tout autre chapitre, les protestataires ont fait savoir que pour les besoins d’encadrement, les services de la direction de l’éducation n’ont pas trouvé mieux en cette rentrée scolaire que de faire appel à des enseignants des wilayas voisines, notamment dans le cycle secondaire. Pour eux, cette situation est inacceptable. Ils expliquent à ce propos que la direction de l’éducation avait la possibilité d’ouvrir des postes dans le secondaire à l’occasion du concours de recrutement et elle ne l’a pas fait, et ce, malgré les besoins réels exprimés dans ce palier. Pis encore, les mêmes services pouvaient toujours faire appel aux contractuels de Bouira pour combler le déficit. Mais il n’en est rien. Du coup, beaucoup ont vu leurs contrats résiliés. Par ailleurs, les enseignants contractuels demandent toujours à ce que la direction de l’éducation mette à leur disposition les relevés de notes. «Les candidats au concours de l’éducation n’ont pas, à ce jour, consulté leurs notes obtenues à l’examen écrit à l’issue du concours. Ils se sont juste contentés des mentions ‘’admis’’ ou ‘’recalé’’», confie un enseignant contractuel.
D. M.
