«Le dossier sera soumis au Conseil des ministres»

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«Les manuels scolaires de deuxième génération, sur le plan pédagogique, répondent aux normes internationales du point de vue conception et homologation».

C’est ce qu’a souligné hier, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit. C’était en marge de la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année scolaire dont le coup d’envoi a été donné à partir de la wilaya de Nâama. Selon la ministre, les nouveaux manuels scolaires, notamment ceux des 1ères années primaire et moyenne, sont passés, avant leur impression, par la commission nationale des programmes et par la commission d’homologation, puis ils ont été soumis à des experts indépendants pour être, enfin, homologués. «Tous les efforts ont été faits pour que ces manuels soient aux normes internationales. Nous avons également ouvert une adresse mail Kitabi@educcation.gov.dz dédiée aux remarques et critiques par rapport à ces nouveaux manuels», a fait savoir Mme. Benghebrit. Cette dernière a indiqué que la priorité sera accordée, cette année, à la dimension pédagogique, ayant fait objet de la plupart des conférences tenues sur l’évaluation de la mise en œuvre de la réforme, et qui a été traduite par la réécriture des programmes didactiques et l’édition progressive de nouveaux manuels scolaires. «Cette opération devra toucher, les années à venir, les différentes étapes d’enseignement, à compter de la réécriture, en perspective de la prochaine saison, des manuels des 3ème et 4ème années primaires et des 2ème et 3ème années moyennes», a-t-elle dit.

«Les manuels scolaires de deuxième génération aux normes internationales»

Pour ce qui est de la réforme du système d’examination du baccalauréat, Mme. Benghebrit a indiqué que ce dossier va être soumis au Conseil des ministres. «Les points relatifs au contrôle continu, à la diminution du nombre de jours à l’examen et à la nature des épreuves n’ont pas fait l’objet d’opposition», a-t-elle dit. La ministre a estimé dans ce contexte, qu’il y a eu un débat «riche» sur le programme de la réforme, notamment l’accord pour passer de cinq à trois jours pour l’examen du BAC, le principe de prendre en compte le contrôle continu ainsi que de revisiter les modalités de conception des sujets. Par ailleurs, la première responsable du secteur de l’éducation a souligné que son département a pris toutes les mesures nécessaires, «pour faire de l’année scolaire 2016-2017 une année de stabilité et de tranquillité».

Samira Saïdj

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