Par Sadek Aït Hamouda
La rentrée politique, cette année sera très attendue. Le FFS a marqué son entrée part le boycott de l’Assemblée populaire nationale et par l’ouverture de son Université d’été sous les thèmes du «consensus démocratique» cher à ses militants et «la lutte pour la démocratie et la préservation de l’Algérie». Il y a en ces items beaucoup d’interrogations qui devraient trouver des réponses parmi les sympathisants et militants du plus vieux parti d’opposition du pays. La formation politique a fait du consensus démocratique son cheval de bataille, il est présent dans tout ce que celle-ci entreprend. Elle a essayé d’en faire un sujet fédérateur, malheureusement elle n’a pas trouvé preneur parmi tous les partis politiques. Chacun mesurait son audience autour de son ombre, par la nécessité de jauger son emprise sur la société. Le FLN, quant à lui, avance dans la division de ses rangs. La dernière sortie, tonitruante de Belayat menaçant Saidani, de présenter une liste, pour les législatives, qui soit différente, a pour le moins jeté un pavé dans la marre déjà polluée par tant de chahut. Admettons que Belayat mette son projet ou ses menaces à exécution, qui pourra parrainer la deuxième liste ? Légalement personne, pour la simple raison qu’elle, la deuxième liste, n’a pas de parti derrière elle pour la soutenir. Dans cette joute de «je te tiens tu me tiens par la barbichette», il n’y aura assurément ni vainqueur ni vaincu, ils seront tous perdants. Des militants de l’ancien parti unique sont exaspérés pas ces combats de coqs, au point de ne savoir où donner de la tête, et de là à rendre le tablier il leur reste seulement à oser. Ce qu’ils ne pourront pas tarder à faire. Pour sa part, le RND est occupé à assainir ses rangs en attendant l’échéance prochaine à savoir la tenue des législatives au premier semestre 2017 qui risque de renforcer certaines tendances aux surenchères qui ne serviront pas les intérêts du peuple. Le MPA de son côté tiendra son université d’été du 29 septembre au 1er octobre au village des artistes de Zeralda, sous divers thèmes dont la situation sécuritaire dans les pays du Sahel et ses répercutions sur l’Algérie. Aussi, la diplomatie algérien sera dans les débats avec la projection d’un film intitulé «L’Algérie, la Mecque des révolutionnaires», et enfin ce troisième thème qui traitera de la situation économique et sociale du pays. Ces assises se tiendront en présence d’universitaires et de spécialistes dans les domaines abordés.
S. A. H.