Abdelhafid Chenane : Aède et fier de l’être.

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l La diversité linguistique en Algérie est un fait indénaible qui ne doit pas occulter les potentialités mais plutôt, leur permettre de s’exprimer et d’enrichir le paysage national dans toutes ses dimensions. La commune d’Ait Khellili, et particulièrement le village de Bouyaâla, s’enorgueillissent de compter parmi leurs concitoyens un jeune pour qui l’expression n’est pas un vain mot.Devant l’indifférence actuelle, notre jeune aède ne reste pas les bras croisés. En célibataire endurci, notre ami Abdelhafid Chenane, s’occupe durant la journée à accomplir sa tâche quotidienne, ayant activé dans tous les domaines possibles et dans divers milieux, quittant la cuisine pour le comptoir, la caisse pour la fosse du garage (mécanique), sans oublier de chercher à retrouver les traces, souvent invisibles, des adages populaires et des proverbes anciens qui ont tendance à disparaître de la mémoire collective. Le milieu sportif n’a pas été oublié pour autant.Abdelhafid n’oublie rien de ce qu’il voit et entend. Tout est sujet pour la création et son esprit imaginatif ne reste pas inactif; quand la tradition n’a pas laissé de proverbe, il se fait fort d’y suppléer, avec force explication et référence. Cela se fait dans la déférence totale des traditions, dans le respect des différences et dans un seul objectif : “Créature, je suis, créature, je reste, mais je ne veux pas passer inaperçu. Je tiens à ce que mon passage sur terre soit inscrit quelque part”.Ce “quelque part”, pour Abdelhafid, n’a aucun repère géographique. C’est un endroit inaccessible qui se situe, en toute simplicité, dans la mémoire du peuple.

Sofiane M.

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