Le projet abandonné ?

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La rentrée scolaire ne s’annonce pas de tout repos pour les élèves scolarisés à l’école primaire Boubi Ali, située au chef-lieu communal d’Ahnif (40 kms à l’Est de Bouira). Une école mitoyenne de la gare ferroviaire, sujette aux dangers qui résultent de ce trafic. De ce fait, les enfants habitant le nouveau quartier d’Ahnif, sur l’autre rive, sont exposés, chaque jour, aux accidents car les trains et autres autorails passent fréquemment par cette gare sans toutefois marquer de haltes. Cette station se trouve, hélas, fermée depuis des lustres, et à présent, elle est en proie à la vétusté à la dégradation et sert de réceptacle aux déchets en tous genres. Les élèves en question sont contraints de traverser, au quotidien, les rails de ce chemin de fer pour se rendre à l’école Boubi Ali. Pire encore, à certains moments de la journée et avant le retentissement de la sonnerie, les élèves jouent aux alentours de la gare en débordant des fois sur les rails, ce qui constitue un danger imminent pour eux. L’on déplore l’absence d’un gardien à l’extérieur de cette école à même de surveiller ces élèves innocents, exposés à tous les dangers. Néanmoins, le problème le plus lancinant demeure l’absence d’une passerelle réclamée, à cors et à cris, par les habitants de cette localité et notamment par les parents d’élèves. Ce problème a été soulevé à maintes fois auprès des différentes autorités sans toutefois qu’il soit pris en charge de manière efficiente. Il y a quatre ans de cela, deux piliers ont été érigés dans l’enceinte de la gare, et ce, afin de recevoir une passerelle. Mais voilà que, pour des raisons inconnues, ce projet n’a pas été concrétisé au grand dam des habitants en général et des élèves en particulier. Le projet est jeté aux oubliettes en laissant de ce fait, le spectre des accidents planer sur les habitants, d’autant plus que le flux des passants est important via la voie ferrée, car, en plus de l’existence de ce quartier populaire sur la rive droite du chef-lieu, il y aussi le siège de l’APC d’Ahnif, qui reçoit des dizaines de citoyens par jour.

Y.Samir

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