Comme chaque année, la rentrée scolaire dans la circonscription de Maâtkas fut mouvementée. Au premier jour déjà c’est l’école primaire Amzal Ali de Sidi Ali Moussa, dans la commune de Souk El Ténine, qui avait fait parler d’elle en raison du boycott de la rentrée des classes, cette fois-ci par les parents d’élèves qui avaient exigé la réalisation d’une nouvelle cantine scolaire étant donné que celle existante a été réformée par le CTC. Une revendication somme toute légitime qui a fini par aboutir. Deuxième établissement à connaître des perturbations, c’est le lycée Said Mouzarine qui a connu un arrêt de cours le mercredi 15 septembre. Un débrayage initié par deux élèves de terminale qui ont sollicité leurs camarades de faire grève afin de faire pression non pas sur la direction de leur établissement, mais sur celle d’un autre lycée, à savoir Amar Ladlani du chef-lieu communal de Maâtkas, et ce pour que son proviseur accepte leurs demande de mutation vers cet établissement. Démarche qui a essuyé une fin de non recevoir surtout que ces deux élèves seraient des redoublants. C’est dire que depuis quelques années, les élèves ont tendance, pour un oui ou pour un non, de recourir aux débrayages qui sont devenus ainsi récurrents en chaque début d’année scolaire dans la région, et ce en plus des grèves des différents syndicats des enseignants. Il y a lieu de souligner que l’absence d’associations de parents d’élèves, notamment dans les cycles moyens et secondaires pèse de tout son poids dans ce climat caractérisé par de réguliers mouvements de grève, justifiés ou pas, qui perturbent ainsi le cursus scolaire des élèves, et par ricochet, les résultats aux différents examens, notamment le Bac et le BEM, les établissements de Maâtkas étant toujours loin des podiums.
C. A.
