La famille Guerrah, secouée par la disparation soudaine d’un des siens, lance un avis de recherche, dans l’espoir de retrouver Guerrah Kamel, âgé de 45 ans, disparu depuis le 4 septembre dernier dans des circonstances floues.
Le jour de sa disparition, Kamel Guerrah «portait un T-shirt, un survêtement et des tongues,» indique un membre de sa famille. Le disparu est un homme en «bonne santé et en possession de toutes ses facultés mentales», assure encore sa famille. Habitant à Taddert Bouadda, commune d’Aït Oumalou, daïra de Tizi-Rached, Kamel Guerrah exerce plusieurs activités, maçon, entrepreneur, commerçant et éleveur. Il est aussi propriétaire d’une boucherie et d’une épicerie. Il est marié et père de deux enfants âgés de 17 et 21 ans. Comme il a l’habitude de faire, le jour de sa disparation en matinée, il était allé d’abord à Larbâa Nath Irathen pour approvisionner son épicerie au village avant de retourner encore à Larbâa N’Ath Irathen ou il gara sa camionnette devant son magasin, laissant la clé sur le contact, avant de disparaitre sans dire un mot à son fils qui tenait la boucherie. «Puis plus aucune nouvelle de lui depuis,» raconte un membre de sa famille. Et ses deux numéros de téléphone sont éteints. Sauf que malgré l’inquiétude, la famille n’a pas alerté les services de sécurité sur le coup, car le disparu «avait laissé entendre, auparavant, à sa famille qu’il allait se rendre à Djelfa pour y acheter des moutons à revendre pour l’Aïd», précise-t-on. Ce qui fait que la famille a toujours gardé espoir que Kamel allait faire sa réapparition avec l’Aïd. Mais la fête passée et point du disparu. N’ayant toujours pas de nouvelles de lui, une plainte a été alors déposée par sa famille au niveau de la gendarmerie d’Irdjen, et un avis de recherche a été lancé. De leur côté les habitants du village ont déjà organisé des «opérations de recherches» dans les alentours de la localité. Ils étaient quelque «40 personnes» à y participer, mais sans aucun résultat d’après notre source. Pour décider d’un plan d’action et répartir les tâches à travers les villages limitrophes, le comité de village a tenu une réunion, mercredi dernier. En parallèle, la famille du disparu lance un appel et prie toute personne qui apercevrait Kamel ou aurait des informations de contacter soit le commissariat le plus proche soit la cellule de crise installée au niveau du village aux numéros de tel : 0790 12 01 17 ou 0558 64 46 38.
Kamela Haddoum