Revoilà la grève des communaux !

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Devant la stagnation de la situation, la fédération nationale du secteur des communes, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), a décidé de renouer avec la protestation.

Les communaux prévoient une grève cyclique de trois jours à partir du 19 septembre prochain, dans le but de se faire entendre et faire valoir leurs revendications restées en suspens à ce jour. En effet, les administrations communales risquent d’être paralysées durant trois jours, à partir de ce lundi. Ce énième mouvement de protestation sera suivi d’une marche nationale pacifique qui aura lieu, le 27 du mois en cours, dans la wilaya de Béjaïa. Ces actions de protestation ont été faut-il le souligner, décidées en marge du Conseil national des travailleurs de la commune, tenu le 5 septembre dernier à Alger. «La non satisfaction de leurs revendications restés en suspens est à l’origine de la colère des travailleurs de la commune qui ne comptent en aucun cas baisser les bras, jusqu’à ce qu’il y ait une suite favorable à leur requête», lit-on dans un communiqué rendu publique. La fédération nationale du secteur des communes a, à maintes fois, dénoncé le fait que «le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales continue à négliger leurs revendications». Il y a lieu de rappeler que cette catégorie de travailleurs demande «la révision du statut particulier de la fonction publique et la refonte totale de leur statut, en exigeant son unification, l’application réelle de l’abrogation de l’article 87 bis du code du travail avec effet rétroactif depuis janvier 2008, l’attribution des indemnités et les primes dont celle du guichet pour les agents de l’état civil». Outre les revendications citées plus haut, les communaux réclament l’intégration définitive des contractuels, notamment ceux qui activent dans le cadre des dispositifs du pré-emploi et du filet social, et ils insistent sur le respect de l’exercice de l’activité syndicale dont le droit à la grève. À souligner que la fédération en question a, encore une fois, rejeté catégoriquement le projet du nouveau code du travail, soulignant que ce dernier n’est pas conforme avec les conventions de l’organisation internationale du travail.

L.O.Challal

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