Si au moment de la création de cette annexe au milieu des années 2000, c’était un soulagement pour les stagiaires qui ne devraient plus rallier le centre de la formation professionnelle de Tizi-Gheniff, aujourd’hui, l’état de cette annexe est l’un des plus déplorables. Tout d’abord, il n’échappe à personne de constater au quotidien que devant l’entrée principale, une décharge sauvage a été créée par les marchands de fruits et légumes et les riverains. Cet état de fait a pour corollaire la prolifération de chiens errants et autres rongeurs dont la dangerosité sur la santé des stagiaires n’est pas à démontrer. Par ailleurs, les eaux stagnantes à quelques pas de ce décor hideux dégagent des odeurs nauséabondes à telle enseigne qu’il faudra se boucher le nez pour pénétrer dans l’enceinte de cet établissement. » C’est un laisser-aller qui n’a pas de nom. Qui doit se charger de changer cette situation? », fulminera un parent venu demander des renseignements sur les inscriptions afin d’inscrire sa fille. En tout cas, cette situation ne date pas d’aujourd’hui. Dans cette annexe, les sanitaires sans portes dégagent aussi leur lot de puanteur. Par manque d’eau, il n’est possible à personne de fréquenter cet endroit. Il nous a été donné aussi de remarquer qu’un pan du mur d’enceinte risque de s’écrouler. C’est un autre danger qui pourrait engendrer des conséquences néfastes. Certes, les responsables de cette annexe ont réagi avec des écrits et des requêtes mais il semblerait que celles-ci seraient tombées dans les oreilles de sourds. Sinon, comment une telle situation n’a pu être réglée? Les stagiaires attendent un geste de la tutelle qui mettrait un peu d’argent pour améliorer leurs conditions d’apprentissage en répondant à leurs appels au sujet des manques visibles dans cet établissement. Pourtant, au fil des années, tout le monde croyait qu’il changerait de statut et devenir un centre à part entière afin de bénéficier de subventions conséquentes pour la prise en charge de tous les aspects inhérents à une formation dans des conditions acceptables.
Amar Ouramdane

