Dans ce chef-lieu communal créé en 1971, le nombre de services est limité. A l’exception du siège APC, de l’agence postale, de la maison de jeunes et de la polyclinique, il n’y a ni banque ni agence d’assurances. Pour le moment, deux édifices viennent d’être libérés. Il s’agit du CEM frères Oudni libéré depuis une année après qu’il eut été remplacé par un nouveau collège de type base 5. Quant au deuxième édifice, c’est l’ancienne mairie. Pour le premier édifice cité renfermant de nombreuses salles et une cantine, les responsables locaux souhaitent qu’il soit transformé en annexe de formation professionnelle. » Si un accord était signé entre la direction de l’éducation et celle de la formation professionnelle, cet établissement qui fut un temps école primaire avant d’être transformé en collège pourrait devenir non seulement une annexe pour la formation mais aussi un centre à part entière. Il suffit de le restaurer. Les stagiaires de notre commune font des kilomètres pour se rendre soit à Draâ El-Mizan soit à Draâ Ben Khedda. Cela va arranger notamment la gent féminine. Combien de filles éjectées du système scolaire n’ont pu suivre une formation à cause de leur éloignement des centres de formation? », nous répondra une source proche de l’APC approchée au sujet du sort réservé à ce collège. En tout cas, c’est l’avis des autorités de cette municipalité. D’ailleurs, un adjoint au maire interrogé à ce sujet était favorable pour cette proposition. » Nous avons peur qu’il soit squatté. Il vaut mieux faire vite avant que cela ne soit trop tard », estimera cet élu. Concernant l’ancien siège APC, on croit savoir qu’il vaudrait mieux qu’il serve de célibatorium aux futurs policiers qui devraient s’installer dans cette bâtisse que de le laisser en état d’abandon. » Vous voyez cette structure en face qui commence déjà à perdre ses couleurs bleue et blanche. C’est une sûreté semi-urbaine réceptionnée depuis plus de cinq ans. Elle n’est pas mise en service parce que nous ne disposions pas de local libre qui devrait accueillir les agents de police. Maintenant que l’ancienne mairie est libre, il vaudrait mieux qu’elle devienne célibatorium », estimera un autre élu. En définitive, il est temps que des décisions soient prises au sujet du transfert de ces deux structures répondant aux conditions exigées aussi bien pour l’ouverture d’une annexe de l’enseignement professionnel que de lieu d’hébergement tant recommandé par la tutelle en vue de mettre en service cette sûreté semi-urbaine ô combien indispensable dans cette localité où n’existe aucune autre structure de ce genre.
A. O.
