On en est encore à l’année 2015-2016

Partager

La plupart des départements de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, entament la rentrée universitaire 2016/2017 avec un retard pesant qui a pour seul cause, le report des examens semestriels ou ceux du rattrapage qui étaient censés se faire avant les grandes vacances.

Ainsi, plusieurs départements ont planifié pour dimanche 18 septembre, une session destinée aux examens de rattrapage. Les départements en question sont ceux des sciences humaines et sociales, des sciences économiques, sciences de la nature et de la vie, lettres et langue françaises ainsi que celui des lettres et langues arabes. Mais le retard enregistré par le département de Tamazight et celui de sciences juridiques est le plus chaotique, il se trouve que lesdits départements ont programmé des examens de tout un semestre en ce début de mois. Reste à savoir l’échéance des examens de rattrapage qui, à posteriori, affectera très négativement, l’entame de cette année universitaire, surtout celui de sciences juridiques, qui est réputé pour l’intervalle que l’administration réserve aux examens. Intervalle dépassant largement les 40 jours vu le nombre croissant de groupes pédagogiques, qui ne cesse d’aller crescendo. Ainsi, à titre illustratif, l’année précédente, il a été dénombré plus de 15 groupes pour les inscrits en première année. Quant au département de Tamazight, il s’avère que ce sont les étudiants, avec la régence du collectif des étudiants libres, qui ont refusé de passer leurs examens semestriels en plein mois de Ramadhan. De ce fait, ils ont même fait grève pour obtenir gain de cause car l’administration avait préalablement placardée le planning des examens, pour lesquels quelques étudiants ont marqué leur présence le jour J. C’est la raison pour laquelle l’administration a cédé au bout de deux jours et a fini par placarder le report vers septembre. «Je voulais passer mes examens du quatrième semestre au mois de Ramadhan, mais la plupart des étudiants étaient en faveur d’un ajournement. Me voici rattrapé par l’année précédente !» nous a confié Hamza, étudiant en littérature amazighe. Pour rappel, le mois sacré de Ramadhan coïncidant avec une période caniculaire a suscité un dysfonctionnement, qui pèse lourdement, depuis quelques années sur les universités algériennes.

Aziz Cheboub

Partager