Suite à une décision rendue en sa faveur avant-hier mardi par le tribunal de Bordj Menaïel, le P-gd de Socothyd des Issers a été aussitôt installé dans ses bureaux en présence d’un huissier de justice.L’on apprend que tout est pratiquement rentré dans l’ordre à la suite de l’intervention de l’inspecteur du travail qui a tenu deux réunions au niveau de cette unité, l’une avec l’ensemble des travailleurs et l’autre avec les éléments ayant déclenché au lieu-même début février, un mouvement de grève.Interdits, de toute activité syndicale après un verdict de justice puis licenciés au courant de cette semaine, les grévistes considérés comme perturbateurs ont, a-t-on signalé, exhorté le P-dg à reconsidérer cette sanction qui les prive de leur gagne-pain.Un climat d’apaisement règne donc dans cette entreprise nationale spécialisée dans la fabrication de produits pharmaceutiques et de bandes plâtrées. Alors que les plaintes portées à l’encontre du groupe de grévistes sont toujours en cours, deux autres cadres de Socothyd, le directeur des ventes et la directrice du management, y ont eux aussi repris leurs fonctions en début de semaine.Il y a deux jours, une troisième plainte a été déposée par le P-dg en tant que partie civile à l’encontre du responsable du service de comptabilité, accusé de destruction de chèques totalisant un montant d’un milliard quatre cent cinquante millions de centimes. L’enquête avait fait ressortir, a-t-on expliqué, que la personne inculpée fournissait à un grossiste- qui n’est autre que son fils- des produits de Socothyd contre des chèques qu’elle déchirait à chaque fois. Le mis en cause a été mis sous les verrous juste après le dépôt de plainte.
Salim Haddou