Le siège de l’association des handicapés cambriolé

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Les fléaux sociaux vont crescendo dans nos villes et villages, et certaines de ces contrées n’avaient jamais imaginé un jour, que ce qui restait de notre honneur serait détruit par des vols successifs dans l’enceinte des villages.Le siège de l’association des handicapés d’Assi Youcef, a été visité ces jours-ci par des cambrioleurs qui ont subtilisé l’appareil de téléphone fixe. Déçus de ne pas trouver quelque chose de plus important à “mettre sous le bras”, ces cambrioleurs se sont donc acharnés sur les dossier des membres de l’association qu’ils ont éparpillés çà et là, ainsi que l’armoire à laquelle ils ont fait payer “sa dose”. Ce siège, sis à Aït Haggoune, sert conjointement à l’association sus-citée et au club scientifique, pas tout à fait aménagé, d’où sa vulnérabilité et la fragilité de sa porte d’entrée. C’est d’ailleurs par cette dernière que les “visiteurs de nuits” se sont introduits après l’avoir forcée. M. Arezki Larbi, président de cette association et également son fondateur en 2002, dit que le siège sert aussi de dépôt provisoire pour les denrés alimentaires, recueillies, en attendant leur répartition au profit des handicapés. “Ces mêmes produits alimentaires n’ont malheureusement pas été épargnés par ces cambrioleurs puisqu’ils ont été renversés”, ajoute M. Larbi. Acte de vandalisme, dirait le commun des citoyens, mais qui sait que beaucoup de familles n’ont pas de quoi manger ?L’association des handicapés, qui vient juste de recevoir l’équipement pour son atelier de confection, n’a pas eu le temps de pousser son “ouf” de soulagement que son siège est déja saccagé.En effet, ce projet, qui date de longtemps, est enfin arrivé à son terme ; l’atelier est mis en route avec deux apprentis (membres de l’association bien sûr), ayant bénéficié d’une formation en la matière, au centre de formation pour handicapés de la wilaya de Tipasa.Cependant, l’association ne voit pas encore les choses en rose, sachant que le local abritant cet atelier appartient à un particulier. Autrement dit, il est soumis à une location mensuelle qui n’arrange nullement les affaires de cette association qui aide, un tant soit peu, les handicapés pour une meilleure intégration dans la société. Pour ce faire, cette association attend beaucoup de la nouvelle équipe à l’APC, afin d’atténuer ses difficultés.

Salem Amrane

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