L’APC d’Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au Sud-est de Tizi-Ouzou, délivrera incessamment les permis de conduire. Elle procède, actuellement, à l’installation d’une autre plateforme biométrique. Délivrés auparavant par la daïra au profit de toute la population des quatre communes qui en dépendent, à savoir Akbil, Aït Yahia, Ath Bouyoucef et bien sûr Aïn El Hammam, les documents officiels font partie, désormais, des services de l’APC. Les services des passeports, des cartes grises et des cartes d’identité nationale sont déjà opérationnels depuis plusieurs mois. Quant à celui des permis de conduire dont la plateforme biométrique est en préparation, «il le sera sous peu», nous informe Madame Ben Matouk, vice-présidente à l’APC d’Aïn El Hammam. Si toutes ces opérations représentent un avantage aux citoyens, qui n’auront plus à effectuer des va-et-vient entre la daïra et la mairie, elle ne va pas sans créer certains désagréments à l’APC. Notre interlocutrice déplore le «manque de matériel et de personnel pour mener à bien toutes ces opérations, qui nécessitent des fonds importants que l’APC ne possède pas pour acquérir le matériel informatique adéquat». Malgré tout, les opérations sont en bonne voie grâce à la volonté de réussir affichée par tous ceux qui en sont concernés. Il faut noter qu’une plateforme biométrique est nécessaire pour la délivrance de chaque document. Ce qui représente une forte demande en personnel qualifié et en matériel que les services de l’Etat n’ont pas assurée avant le lancement de ces opérations. L’accès faisant face au commissariat de police de la daïra est réservé pour les demandeurs de documents officiels (passeports et autres). Ce qui évite au citoyen d’accéder à l’APC par l’entrée principale puis de gravir les marches qui les mèneront au troisième étage où se situe le service de biométrie.
A.O.T.