La route de Tadert Lejdid impraticable

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La principale voie d’accès qui relie le village de Tadert Lejdid au chemin de wilaya entre les communes de Saharidj et d’Aghbalou longue d’à peine 01 km est complètement délabré. Cette route est considérée comme un véritable calvaire aux villageois qui l’empruntent quotidiennement, notamment pour le transport de marchandises. Cet accès est en réalité une vulgaire piste en terre battue, en plus de son itinéraire raide en pente accentuée, d’où son impraticabilité pour les véhicules chargés. La dégradation s’aggrave chaque hiver à cause des agressions climatiques exceptionnellement violentes en ces lieux de haute montagne qui culminent à quelque 1200 m d’altitude. Malgré son inestimable utilité tant sur le volet développement que celui du repeuplement de ce village qui a été pour rappel, complètement déserté par ses occupants durant la décennie noire pour fuir le terrorisme, cette route demeure délaissée. Ces villageois, qui sont pour l’écrasante majorité des agriculteurs et des éleveurs, ont commencé à revenir vers leur village pour reprendre leurs activités après qu’un semblant de sécurité y est revenu. Entre-temps, leurs habitations et les infrastructures étatiques d’utilité publique ont subi des dégradations et nécessitent des opérations de restauration. En ce qui concerne ces infrastructures relevant du domaine étatique, mise à part la ligne électrique qui a été rétablie, le reste a été complètement ignoré telle que cette route des plus indispensables ainsi que l’école primaire dont la toiture en tuiles a subi d’importants dégâts. Il convient de souligner cependant que plusieurs logements du programme d’auto-construction et d’habitat rural ont été attribués aux villageois. Des bâtisses qui ont été difficilement construites à cause notamment, de l’état de cette route qui pose aussi problème aux nombreux éleveurs qui ont pour ainsi dire repris du service, pour l’acheminement de l’aliment de bétail au même titre que le transport de la récolte d’olive. Cette route devient carrément impraticable à la moindre averse de pluie, un fait pénalisant qui porte un frein brutal tant aux activités agricoles, et par ricochet à son développement, que le repeuplement de ce village qui a été pour rappel, rasé par l’armée coloniale en 1957. Il suffirait d’une simple opération de revêtement pour mettre un terme à cette contrainte majeure pénalisante pour ces centaines de montagnards qui affichent une volonté ferme de reprendre le travail de la terre et le repeuplement de leur village deux fois martyrisés.

O. Soualah

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