Une nouvelle aire de jeux est en cours de réalisation face au stade communal Kaci Ali de Draâ Ben Khedda. Selon le P/APC, Mohamed Sbahi, «elle sera recouverte d’une pelouse synthétique et dotée d’un éclairage au même titre que les autres stades matéco du chef-lieu. Elle sera destinée aux jeunes et enfants résidents des alentours et d’une partie de la cité Oukrine (cité nouvelle)». «Le restant de la superficie sera aménagée en terrain de jeux pour enfants telles l’installation des balançoires entre autres supports de distraction», dira-t-il encore. Une autre bonne nouvelle pour les résidents du quartier est celle de la reprise de l’aménagement du 2ème trottoir du boulevard Colonel Amirouche, trop longtemps délaissé faute, jusque-là de budget. «Les travaux seront lancés incessamment», assure-t-on. Quand aux deux jardins à l’entrée Est de la ville, le maire précise que le premier jardin sis au 1er arrêt des fourgons en provenance de Tizi-Ouzou, est doté d’agents de sécurité. Et du côté du talus, en contrebas de la R N 12, un système de protection sera réalisé». Pour le second jardin, face au carré des martyrs 5 Juillet, «des travaux sont en cours» précise-t-il. A une cadence, tout de même, timide «en attendant la reprise de l’aménagement et de l’embellissement des escaliers déjà réalisés», explique le maire. Les deux jardins seront inaugurés le 1er Novembre prochain. L’école primaire Toubal sera quant à elle est renforcée de neuf (09) classes: 6+3. Les travaux sont déjà en cours. Pour l’heure, c’est la nouvelle bibliothèque communale qui accueille une partie des élèves. Un groupe scolaire de douze (12) classes est en cours de réalisation à Touarès afin de désengorger l’école primaire Frihi Mohamed dont «la cantine scolaire connaît des travaux de réhabilitation pour une somme de six (6) millions de DA». Concernant le problème du stade scolaire, en face du lycée Krim Belkacem, qui est resté en suspens depuis 1997, l’APC a finalement été contrainte de s’incliner face à la décision de la justice qui a tranché en faveur des bénéficiaires de lots (une quarantaine environ). Toutefois, «une autre surface a été arrachée pour la réalisation d’un stade aux normes réglementaires. Des vestiaires y seront même réalisés!», rassure le maire Sbahi.
«Si les bénéficiaires n’occupent pas leurs locaux, on les réaffectera»
Le marché couvert, une structure datant de 1983, dégradée, squattée puis libérée et fermée depuis des années, fera l’objet d’un «confortement et d’une réhabilitation», selon le premier magistrat de la commune de Draâ Ben lKhedda, Mohamed Sbahi qui nous a reçus dans son bureau dans la matinée d’avant-hier. Trop longtemps laissé à l’abandon, le marché couvert du centre ville de Draâ Ben Khedda est en voie d’être réhabilité pour accueillir les activités pour lesquelles il a été conçu, depuis 1983. Des listes de bénéficiaires ont été maniées, remaniées plusieurs fois. Le P/APC nous informe que le rez-de-chaussée sera destiné aux marchands de poissons (une vingtaine de stands) et aux marchands de volailles pour (18 stands) qui exercent actuellement à la cité Bénani. «Les 1er et 2èmes étages seront réservés aux commerces multiples» précise le maire. Quant aux 12 box à la sortie Ouest, juste avant le pont Oued Bouguedoura, le P/APC précise : «L’installation de l’énergie électrique tarde à se faire. Nous avons sollicité la Sonelgaz à plusieurs reprises et nous attendons toujours. Autrement, ils seraient occupés par les futurs attributaires dont la liste est déjà finalisée». En ce qui concerne le projet relatif à l’aménagement de la placette 8 Mai 1945 : «L’entreprise réalisatrice est sur les lieux. Elle procédera à l’aménagement de cette place en deux étapes. Elle a un délai de trois (3) mois pour terminer les travaux. Une somme d’environ 2 millions de DA y est allouée. Il est aussi demandé au fleuriste de changer de look à son kiosque» nous avance le maire. «Nous avons également inscrits un projet de rénovation de la salle de soins d’Aïn Faci, du logement et de la clôture de cette structure. Pour l’instant, le médecin y habite et une fois les travaux achevés, la salle reprendra ses activités» nous apprendra par ailleurs l’édile communal. Quant aux 30 locaux professionnels de la même localité le maire se désole de l’état de dégradation et d’insalubrité qui y prévalent et apporte les précisions suivantes : «Nous ne pourrons pas procéder à des transformations. Ce qui est décidé est d’inviter les bénéficiaires. Il leur sera demandé d’occuper les lieux et d’entamer l’exercice de leurs activités initiales sinon, des décisions fermes seront prises en assemblée pour les réaffecter à d’autres jeunes qui attendent pour exercer une profession». En ce qui concerne les six (6) autres locaux CNEP/APC, toujours à Aïn Faci, le maire précise : «Un cahier de charges est en voie d’élaboration pour une vente aux enchères ! Une délibération a été prise pour le principe de vente.»
M.A.Tadjer.