La faculté de génie civil de l’Université des Sciences de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) et le Laboratoire «Bâti dans l’Environnement» LBE ont organisé hier le 3ème Congrès International sur la Technologie et la Durabilité du Béton. Cette manifestation éminemment scientifique qui a eu lieu hier en présence d’chercheurs, d’experts et d’opérateurs des secteurs de la construction et des travaux, a pour objectif d’échanger et d’enrichir leurs connaissances dans les différents thèmes proposés. Le béton est devenu le matériau de construction par excellence et mérite toute l’attention scientifique pour garantir la pérennité de nos constructions et la qualité de leur service. Cette manifestation est une opportunité selon M. Abdelli Kamel, pour les enseignants et chercheurs à la faculté de génie civile à l’USTHB. Il s’agit d’un transfert de savoir-faire et des connaissances et de la présentation de solutions innovantes et écologiques, au profit de l’industrie cimentière notamment. Il est particulièrement question de la technologie, de la durabilité et de la normalisation de ce matériau. Certes, les cimentiers nationaux, tant publics que privés, développent des solutions et des produits innovants, garantissant la sécurité du bâti. Ce matériau qui est le béton évolue et se diversifie grâce à l’attention apportée pas plusieurs laboratoires de recherches. Cette évolution est valorisée et appuyée par les constructeurs et les producteurs de matériaux de construction en général. Une assertion qu’appuie Mme Kharchi Fattoum, présidente du comité d’organisation du congrès. «Nous donnons autant d’importance à la technologie qu’à la durabilité du béton ce qui nous ramène à étudier également l’impact de l’environnement sur ce matériau et surtout le retour qui est la préservation de cet environnement. Ceci a permis le recyclage de déchets dans la fabrication du béton», souligne Mme Kharchi, faisant savoir que cette manifestation concerne tous les types de bétons usuels et nouveaux, elle a pour objectif de faire le point sur l’état actuel de la recherche. A travers ce congrès, les organisateurs visent à construire une relation structurée entre le secteur industriel et l’université. «La relation entre l’université et les industries existe déjà mais elle est souvent informelle. Elle est basée sur des relations humaines personnelles et quelquefois de camaraderies», a indiqué Mme Kharchi, soulignant qu’une relation structurée permet de capitaliser les expériences pour un meilleur rendement dans le futur sur la formation universitaire et sur l’application des résultats sur le terrain.
L.O.Challal