Un vibrant hommage a été rendu, hier et avant-hier, à l’artiste Atmani Hamiche à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.
Du monde, il y en avait ! La petite salle du théâtre s’est avérée exiguë pour contenir tous ceux qui tenaient à être présents. Étaient présents des enfants de l’artiste, les artistes avec lesquels il avait débuté ou qui l’avaient aidé tel Kamel Hamadi. Cet hommage a vu aussi la présence de la directrice de la culture, Nabila Gouméziane, de la directrice de la Maison de la culture, Dalila Kemmar, de représentants de l’APW, de la DJS, du P/APC, Aït Menguellet Ouahab. Ce dernier dira d’ailleurs : «C’est un plaisir de rendre hommage à ces artistes de la trempe d’Atmani». De son côté le chef de daïra des Ouacifs, Amrouche Faycef, dira : «Toute la famille est là pour rendre hommage à ce chanteur, en l’occurrence Atmani Hamiche. Il a contribué et continue à le faire, à la promotion de la chanson kabyle ici et ailleurs». Dans son allocution d’ouverture, la directrice de la culture, Nabila Gouméziane, n’a pas lésiné sur les mots pour remercier le chanteur qui a aussi propulsé hors frontières, la chanson kabyle et c’est un énorme plaisir. «Nous nous souvenons encore de ses chansons qui nous berçaient et nous bercent encore. Il possède un riche palmarès artistique aux paroles perçantes. Aujourd’hui, c’est un devoir de lui rendre l’hommage qu’il mérite», soulignera-t-elle. Prenant à son tour la parole, Kamel Hamadi qui connaît parfaitement le chanteur et qui apprécie ses qualités d’homme et d’artiste, s’étalera sur son œuvre : «Nous sommes très satisfaits de se retrouver autour d’Atmani qui fait du bon travail et ses chansons sont propres et saines. Je relève avec fierté le travail, les recherches personnelles d’un homme qui garde toujours sa modestie. C’est cette qualité justement qui fait sa grandeur». Ahcène Abaci, qui se fait vieux, était aussi présent avec Slimani et c’est avec la gorge serrée qu’il lâcha : «Nous nous retrouvons après plusieurs années d’absence. C’est un immense plaisir».
M.A. Tadjer