La situation sécuritaire dans la région en débat

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Ambiance très conviviale et chaleureuse chez les participants, au rendez-vous, qui ont investi l’Office du village des artistes de Zéralda depuis avant-hier, jeudi, en soirée.

Ils étaient plus de 700 présents, entre cadres et militants, venus des 48 wilayas du pays pour participer à l’ouverture, hier, des travaux de la quatrième université du mouvement populaire Algérien (MPA) à l’Office du village des artistes de Zéralda. Sous la présidence du secrétaire général du parti, M. Amara Benyounès, le MPA a donc entamé hier matin, les travaux de son université qui porte cette fois sur deux thèmes principaux, à savoir «La situation sécuritaire de la région du Sahel et ses retombées sur l’Algérie», et «La conjoncture économique et sociale» qui sera aussi au cœur des débats lors de cette rencontre. M. Benyounès, dans son discours d’ouverture, a abordé entre autres, le thème retenu oblige, le volet sécuritaire dans la région, en l’occurrence les menaces qui pèsent sur notre pays aux frontières notamment avec le Mali, la Tunisie et la Lybie. Il a aussi évoqué la nécessité de faire le bilan des printemps arabes qui ont, selon lui, «accouché du KO et de l’instabilité». En outre, au volet économique, le président du MPA a parlé de «la nécessité d’une économie alternative à la rente pétrolière». Dans un autre registre, qui n’est pas des moindres, à savoir l’école, M. Benyounès, dans son intervention, a rappelé les positions de principe de son parti quant à ce secteur sensible qui a fait couler beaucoup d’encre avec la rentrée scolaire de cette année. En effet, M. Amara Benyounès a estimé que «l’école Algérienne doit former des citoyens et non des militants». Et sur la polémique du livre scolaire et le tonner de critiques qui ont ciblé la ministre de l’Éducation, M. Benghebrit, le secrétaire général du MPA a clairement proclamé «la nécessité de soustraire l’école des pressions idéologiques». Il a indiqué qu’il faut cesser de mettre les battons dans les roues de ceux qui veulent travailler.

Le Congrès fixé pour les 2 et 3 décembre

Après ce discours d’ouverture, les présents ont pu débattre lors d’une conférence-débat sur le thème de «L’Algérie face aux enjeux sécuritaires dans la région», animée par les Dr Moustafa Saidj et Makhlouf Sahel. Pour la suite du programme de cette première journée de l’université du MPA, une projection d’un documentaire inédit est prévue. «Alger capitale des révolutions» en est le titre dudit documentaire qui évoque les années 60 et 70 et le rôle de l’Algérie dans les mouvements de libérations Africains. Pour la journée d’aujourd’hui, c’est la situation économique qui sera abordée lors d’une conférence-débat sous le thème de «Quel challenge économique face à la chute du pris du pétrole ?». La conférence sera animée par le Pr Aït Ali, un expert en économie et président du CNES en présence des représentants de l’UGTA et du FCE. À noter, par ailleurs, que le secrétaire général du parti animera une conférence de presse aujourd’hui aux alentours de 10 heures, selon la cellule de communication du MPA. Il est à noter que cette quatrième université du mouvement populaire Algérien (MPA) a été précédée par la tenue d’un conseil national du parti avant-hier, lors duquel le principe de la tenue du Congrès ordinaire du MPA a été retenu pour début décembre. Les dates du 2 et 3 décembre sont d’ores et déjà arrêtées, selon la chargée de la communication du parti, Mme Bendris.

Kamela Haddoum.

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