Au moment où tout le monde attendait la mise en service de ce marché qui réduirait les déplacements des habitants des lotissements environnants jusqu'au marché du centre-ville, un affaissement de terrain, en février 2015, l'a presque littéralement anéanti.
Fort heureusement, seuls quelques stands y ont été endommagés. Depuis, et notamment avec l’approche de l’hiver, le risque plane sur ce marché. Si dernièrement une décision de dégager toutes les terres qui menaçaient l’une des façades de cet espace commercial a été prise, la réalisation d’un mur de soutènement n’est pas encore lancée. On croit savoir que, récemment, une commission en compagnie de l’entreprise réalisatrice de ce projet est arrivée sur les lieux, où le constat et les décisions ont été faits. « En principe, le projet de la construction d’un mur, qui protégerait une fois pour toute cette structure, est inscrit. Ce dernier est attendu qu’il soit lancé incessamment. Il faudrait qu’il soit terminé avant l’arrivée des pluies parce que le terrain en question est argileux et ne tient pas bon », nous confie une source proche dudit projet. Notons au passage que ce marché a été lancé par la tutelle en vue de lutter contre l’informel. Dans cette ville en pleine expansion, il faudrait au moins deux autres marchés de ce type pour satisfaire le maximum de personnes. « Pour aller faire ses emplettes au marché du centre-ville, il faudrait prendre un fourgon. Nous sommes à quelques cinq kilomètres en aller et retour jusqu’au marché de fruits et légumes actuel, pourtant, des stands ont été réalisés dans notre quartier mais au fil du temps, ils ont subi des dégâts et personne ne croit à la mise en service de ce marché de proximité», regrette un résident de la cité des 30 logements, sise à la nouvelle-ville, à proximité de ce « marché ». Les habitants du quartier l’Abattoir situé à la sortie de la ville sur la route d’Alger, en allant vers Tizi-Gheniff, souhaitent, eux aussi, voir un jour un marché similaire implanté dans cet endroit. Au finish, il est grand temps que les autorités s’intéressent et rentabilisent ces projets afin, non seulement, d’atténuer le calvaire des clients, mais aussi de pourvoir des dizaines d’emplois aux jeunes et de renflouer les caisses de la collectivité en fiscalité.
Amar Ouramdane

