Prolifération des lieux de débauche

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La prolifération des lieux de consommation de boissons alcoolisées à ciel ouvert et autres drogues comme par exemple, le kif, le cannabis est un phénomène très dangereux qui gangrène ces dernières années la haute Kabylie. Cette région convoitée, il n’y a pas si longtemps, par les touristes nationaux et étrangers pour la splendeur de ses sites enchanteurs, l’eau fraîche de ses sources et à ses fruits saisonniers exquis, offre aujourd’hui une image désolante. En effet, tous ces paysages paradisiaques ont été transformés par des énergumènes inciviques. De véritables bars à ciel ouvert où s’entassent pêle-mêle, bouteilles et cannettes de bière ou de vin, sachets en nylon, bref, toute sorte de déchets qui infestent la nature apparaissent çà et là. A titre d’exemple, nous citerons le cas de la ceinture des Ittourars, notamment au lieu-dit la piscine entre les frontières d’Iferhounène et d’Imsouhal où ces envahisseurs d’un autre âge, toute honte bue, viennent squatter les espaces publics et privés allant même jusqu’à pousser les propriétaires terriens à abandonner champs et vergers à cause des comportements négatifs de ces inciviques qui viennent se ranger quotidiennement avec leurs véhicules sur les accotements du CCN°7 pour s’adonner jusqu’aux heures tardives de la nuit à leur loisir favori qui n’est autre que la consommation d’alcool et autres drogues et stupéfiants. Et, une fois saouls, ils transforment cet endroit en véritable cabaret sauvage, se mettant à danser sur la route sous une musique poussée à fond à réveiller un mort, sans se soucier d’être écrasés par un véhicule de passage. Quant à la tranquillité des riverains, ils s’en fichent éperdument. Bien souvent ces comportements génèrent des altercations et des écarts de langage entre les riverains et ces trouillards qui font dans la provocation. Pourtant des bars autorisés existent, il ne sied pas à ces individus éhontés de porter atteinte aux convenances. Ne dit-on pas que la liberté des un s’arrête là où commence celle des autres ? Les citoyens de la daïra d’Iferhounène, tout particulièrement les propriétaires terriens, se demandent pourquoi les autorités locales laissent la situation empirer, alors que la réglementation est claire là-dessus, concernant, notamment, l’occupation des espaces publics et la protection de l’environnement.

Madjid A.

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