Des dizaines de demandes rejetées par les maires

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Dans la wilaya de Béjaïa, des dizaines de demandes de départ à la retraite anticipée sont rejetées au niveau des communes.

Cet état de fait commence à faire des mécontents parmi les communaux qui ont formulé des demandes dans ce sens. Rien qu’au niveau de la commune de Béjaïa, ils sont 27 travailleurs à avoir formulé des demandes de départ à la retraite anticipée dans le cadre de la loi n°83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite, sans condition d’âge, instituée par l’article 2 de l’ordonnance n°97-13 du 31 mai 1997. Il en est de même au niveau des autres communes de la wilaya de Bejaia où des dizaines de communaux souhaitent bénéficier des dispositions de la retraite sans condition d’âge et de retraite proportionnelle avant la fin de l’année en cours. Il reste que des «avis défavorables» ont été réservés à toutes les demandes introduites par les communaux, suscitant du coup leur colère. Dans un recours adressé au maire de Béjaïa, l’un des prétendants à une retraite anticipée, âgé de 54 ans, écrit : «Je vous informe (…) que ma demande répond aux conditions requises, car ayant accompli 32 ans de service effectif (…)». Et la réponse du P/APC de Béjaïa est: «Faisant suite à votre demande de mise à la retraite (…) j’ai le regret de vous informer qu’il ne m’est pas possible de réserver une suite favorable à votre demande compte tenu d’un manque d’effectif». Manque d’effectif, la dernière circulaire interministérielle émanant du Premier ministre, sont, entre autres, la raison évoquée par les maires pour motiver les rejets de demandes de départ à la retraite anticipée provenant de leurs employés. Les communaux de la wilaya de Béjaïa, ayant introduit des demandes de départ à la retraite anticipée, viennent de se doter d’un collectif dont la principale mission est de porter leur voix auprès des plus hautes autorités du pays.

D. S.

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