Après des années d'attente, le siège de la sûreté urbaine, sis au chef-lieu de la daïra d'Ighil Ali, a finalement ouvert ses portes au grand soulagement des habitants.
Les éléments de la sûreté urbaine se sont enfin installés, après une fermeture qui a duré 6 années. Pour rappel, ce siège était l’objet d’actes de saccage et de destruction à cause des événements qu’a connus le pays durant le mois de janvier 2011. A présent, ladite sûreté urbaine est fonctionnelle depuis quelques jours déjà. Ce corps de sécurité chapeautera la daïra composée des communes d’Ighil Ali et d’Aït R’zine dont la population est estimée à près de 25 000 habitants. Dans le même contexte, l’ouverture de ce siège à Ighil Ali est tombé à pic pour mettre fin à la dégradation de la situation sécuritaire dans la région. Les habitants du village Ath Abbas ne passe presque pas un jour sans qu’ils signalent différents types d’incidents à savoir, des cas de vols par effraction, des agressions et autres actes relevant de la petite délinquance. Un habitant de la région nous a informés que «le trafic de drogue et des autres stupéfiants a atteint des proportions alarmantes dans la région, où les dealers et les consommateurs opéraient à visage découvert devant l’impunité dont ils jouissaient en l’absence d’un corps de sécurité dans les lieux». Par ailleurs, les citoyens d’Ighil Ali, avec l’avènement de cette sûreté urbaine, n’auront plus à se déplacer jusqu’à la brigade de gendarmerie de Béni Mansour, située à 30 kms, pour déposer plainte ou faire une déclaration de perte.
Syphax Y.