Des travaux ont été effectués à la va-vite, il y a au moins cinq ans, sur la route connue sous le non de Selim ouverte et revêtue en bitume, longue d’environ 1 km, reliant la RN5 au CW98. Une voie d’accès des plus stratégiques ayant bénéficié d’un pont qui enjambe Assif n’Sahel mais qui ne cesse de faire parler d’elle, depuis son ouverture, à cause d’un travail bâclé dont les répercutions n’ont pas tardé à se manifester par de fréquents accidents de circulation qui causent d’importants dégâts matériels. En effet, les premiers couacs se sont manifestés par un important affaissement de la chaussée à proximité du pont. Celui-ci est à l’origine de plusieurs accidents puisque le conducteur est surpris et déporté par cet affaissement qui lui fait perdre le contrôle de son véhicule. Fort heureusement aucune perte humaine n’est à déplorer sur ce tronçon mais cela ne tarderait pas à se produire si le couvercle en acier du regard de l’assainissement aménagé au milieu de la chaussée n’est pas remis en place rapidement. L’ouvrage béant constitue à l’heure actuelle un dangereux piège pour les nombreux routiers d’autant plus que cette région, du fait d’être en bordure de cet important cours d’eau de la vallée du Sahel, se retrouve quotidiennement prise dans une opaque brume matinale saisonnière qui réduit la visibilité à moins de trente mètres, une brume qui durera jusqu’à la fin de l’hiver. Il est à rappeler que ce phénomène de la disparition des tampons de regards en ces lieux n’est pas nouveau et que la totalité des ouvrages, au nombre d’environ six, alignés le long de ce chemin en ligne droite et posés au milieu de la chaussée, ont été dérobés par le passé. Les gens de la région croient que ces couvercles en acier ont été volés afin d’être revendus aux acheteurs ambulants de la ferraille destinée au recyclage.
Oulaid Soualah.