Le CLA appelle à rejoindre le mouvement

Partager

Dans un communiqué signé par son secrétaire général, le comité des lycées d’Algérie a appelé tous ses adhérents, et tous les travailleurs algériens en général, à rejoindre massivement le mouvement de grève de demain et après-demain.

Pour rappel, ce mouvement a été décidé par les syndicats autonomes des différents secteurs économiques, afin «de sauvegarder les acquis et arracher d’autres droits !» Pour justifier son ralliement à cette action, le CLA rappelle que «l’entêtement du Gouvernement algérien à multiplier les mesures d’austérité pour faire face à la crise économique, contraindra les travailleurs algériens à se serrer la ceinture et à dépenser au compte-gouttes. Ces mesures drastiques sont justifiées par la chute du prix du pétrole en Algérie, ce qui engendrera inévitablement l’affaiblissement du pouvoir d’achat du fonctionnaire. Cette crise économique est le résultat d’une politique qui défend l’intérêt d’une minorité au détriment du bien-être de la majorité des Algériens». Ce syndicat souligne que, «par conséquent, cette situation difficile interpelle tous les travailleurs pour s’élever contre cette politique d’austérité dont seul le gouvernement est responsable». «Nous devons contrecarrer son projet, qui veut nous faire payer les frais de cette crise économique. Pour ce faire, nous devons nous constituer en bloc unitaire pour défendre nos intérêts, et faire avorter tout projet qui menacera la vie du travailleur algérien» est-il encore souligné. En conclusion, le CLA appelle à la prise de conscience et à comprendre que «le gouvernement est le seul responsable des résultats de sa politique économique et que s’il doit combler ses déficits, il doit puiser dans les comptes bancaires des riches et épargner les travailleurs et les couches sociales défavorisées». En conclusion, le syndicat «exige le retrait du projet de loi concernant la réforme de la retraite, fait appel à tous les acteurs sociaux représentant les travailleurs, pour l’élaboration du code du travail et rappelle que la nouvelle loi de finances doit assurer le pouvoir d’achat au travailleur». «C’est pourquoi nous exigeons l’installation d’un Observatoire National de Suivi du Pouvoir d’Achat lequel mettra en place une politique salariale en fonction de la réalité des prix sur le marché». La liste des revendications a été clôturée par l’exigence «d’une augmentation immédiate du salaire, pour tous, de 50%». Enfin, les signataires du communiqué terminent en déclarant que «seule la lutte et une forte mobilisation feront aboutir ces revendications !»

A Gana.

Partager