Le développement au point mort

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Le budget alloué pour la commune de Seddouk au titre de l’exercice en cours ne correspond nullement à la réalité économique d’une circonscription d’environ 23.000 hab dont les insuffisances touchent les secteurs d’activité les plus névralgiques et sont parfois criantes, tels que l’aménagement et les revêtement des voies de communications, l’alimentation en eau potable des populations et les réseaux d’assainissement des eaux usées, pour ne citer que ceux-là. A commencer par le réseau routier. la cote part destinée à ce secteur est une goutte dans un océan. La commune possède un réseau routier très dégradé dont la moitié n’a jamais connu de rénovation. outre les cités de la ville de Seddouk qui affichent un énorme déficit les villages aussi souffrent des manques d’amélioration de leurs voies de communication. Dans ce cadre, seules deux routes ont été programmées pour être aménagées.Il s’agit de celle desservant l’école d’Agouni dans le village d’Ighil n’djiber qui sera bitumée et la route menant à Thizi Larbaâ connaîtra aussi une réfection par la pose et le compactage d’une couche de TVO (tout venant). En matière d’alimentation d’eau potable, la municipalité entend mettre en chantier la réparation de deux stations de reprise et la conduite principale alimentant la ville de Seddouk sur une distance de 120 M. Ainsi, selon le président de l’APC, pour juguler les pannes récurrentes de la distribution en eau qui sont monnaie courante en ville.L’acquisition d’une nouvelle pompe pour la station de pompage située à Takrietz est au menu. Par ailleurs, le village El Mizab, dépourvu d’une conduite d’AEP, en sera doté incessamment. S’agissant des réseaux d’assainissement, seuls trois villages ont été pris en compte dans ce programme. Il s’agit de Laazib Ouamer, Laazib Rocher et Tizi Larbaa. Ces localités seront dotées chacune d’un réseau d’assainissement. Dans ce domaine aussi, la bataille est loin d’être gagnée pour les autorités locales puisque certaines cités de la ville comme d’ailleurs certains villages, souffrent de l’absence des réseaux d’assainissement ou du moins de leur abandon quand ils existent, à la lisière des habitations.Pour améliorer le cadre de vie des citoyens dans leurs cités, les pouvoirs publics doivent tenir compte du déficit chronique que recèle cette commune en matière de développement économique, car elle a besoin d’un projet global d’équipement, celui qui puisse insuffler une dynamique à la population qui en a tant besoin.

L. Beddar

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