Le marché couvert squatté par des migrants subsahariens !

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La situation des subsahariens, présents en grand nombre dans la vallée de la Soummam notamment, semble s'enliser davantage avec une véritable détresse humaine qui ne trouve, apparemment, aucun écho favorable auprès des pouvoirs publics!

Il est à se demander ce qui a changé dans la vie de ces damnés en se réfugiant dans notre pays, si ce n’est l’amélioration sur plan sécuritaire, car ils sont laissés sans aucune prise en charge. Réduits à la mendicité ces réfugiés ne vivent que grâce à la générosité et à l’aide des âmes charitables qu’ils rencontrent dans les rues. Leurs conditions de vie frisent la catastrophe humaine, tant ils vivent dans l’insalubrité et la pauvreté. Sans travail, ni gîte, des familles entières continuent d’errer dans les villes situées dans la vallée de la Soummam en passant la nuit souvent à la belle étoile, car il ne fait pas encore trop froid! Les rues de certaines agglomérations sont transformées en dortoirs à ciel ouvert, où des familles, ayant des enfants en bas âge à charge, s’alitent à même le sol sur des morceaux de cartons et un semblant de couverture. Dans la ville de Tazmalt, située à 85 kms au Sud-ouest de Béjaïa, les réfugiés subsahariens ne finissent pas de subir les pires conditions de vie, en vivant de mendicité. Des « parents », apparemment insouciants du devenir de leurs « enfants » utilisent ces derniers dans le quémandage en les laissant traîner dans les rues sans aucune surveillance ! Présents dans cette ville en dizaines, ces migrants, en l’absence d’une structure d’accueil, ont fini par squatter des endroits de ce chef-lieu. En effet, après avoir « écumé », durant des mois, une bâtisse en chantier laquelle devait abriter la crèche communale, ces familles y ont été chassées de force par les riverains qui, excédés par leur présence, se sont résolus à faire ce choix « inhospitalier » envers des réfugiés complètement désemparés ! Trimbalées d’un endroit à l’autre, ces subsahariens ont fini pour quelques-uns par squatter les stands du marché couvert de la ville de Tazmalt lequel est mitoyen à l’agence postale et au centre commercial. Ces stands aménagés avec des toitures, ne sont pas occupés par les marchands des fruits et légumes, ce qui a donné libre cours à ces réfugiés qui y ont élu domicile. Les lieux qui abritent ce marché couvert sont transformés en un petit centre de réfugiés, où ces derniers vivent dans des conditions lamentables. Leur calvaire n’est apparemment pas près de finir !

Syphax Y.

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