La section UGTA dépose un préavis de grève

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Décidément, tous les syndicats, aussi bien les dits autonomes que les fédérations affiliées à l'UGTA, bougent, au moment où le projet du nouveau régime des retraites, est examiné à l'Assemblée populaire nationale.

Déjà l’intersyndicale a consommé ses deux jours de grève observés hier et avant-hier pour dénoncer l’annulation de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d’âge. Avant-hier, c’est le syndicat d’entreprise des travaux publics de l’union de wilaya de l’UGTA qui s’est réuni pour arrêter son programme d’actions. « Le dix-sept octobre, une réunion de travail a été tenue au siège du syndicat d’entreprise des travaux publics de la wilaya de Tizi-Ouzou ayant pour but d’examiner les problèmes socioprofessionnels revendiqués par les travailleurs », lit-on dans une déclaration émanant du dit syndicat. Selon les rédacteurs du document, le problème du non versement des rappels du chapitre 904 allant du premier janvier 2013 jusqu’au 31 mai 2016 a été un l’un des points qui a été débattu. A ce sujet, ils appellent leurs responsables à les verser en urgence. L’autre point inséré dans les discussions est l’exclusion de leur syndicat par leur direction. Cependant, ce qui a été débattu de fond en comble est la décision de l’annulation de la retraite anticipée. A ce sujet, d’emblée, ils rejettent en bloc cette décision. « Nous rejetons l’annulation de la retraite anticipée prise par le pouvoir, acte que nous jugeons indécent et ne répondant par à nos attentes dans le climat actuel caractérisé par la cherté de la vie et la dégradation du pouvoir d’achat. Nous demandons aussi des éclaircissements sur le nouveau code du travail », soulignent-ils dans la même déclaration. Ainsi, ils lancent un appel à tous les travailleurs de ce secteur d’observer une grève de deux jours après l’expiration du préavis de grève adressé avant-hier à leur direction. Donc, écrivent-ils, ce mouvement est prévu pour les 25 et 26 octobre. Pour les syndicalistes des travaux publics, la mobilisation est de mise parce qu’ils sont convaincus que cette action reste le seul moyen de combattre les lois antisociales.

Amar Ouramdane

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