«Ce sont des entreprises en faillite qui n’arrivent pas à achever des chantiers de 2009»

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De son côté le directeur de l’OPGI, M. Boutrid Toufik contacté par nos soins, a estimé que les revendications de ces promoteurs ainsi que leur action sont «infondées». En effet, selon lui «c’est des entreprises défaillantes, dont les contrats ont été résiliés récemment». Le directeur a précisé que «la plupart de ces contrats datent de 2010 et de 2011». Pour ce qui est des raisons de résiliation des contrats de ces entreprises avec l’OPGI, M. Boutrid, a parlé de «non accomplissement des taches qu’ils leurs sont confiées à savoir des projets qui ont dépassé le délai de réalisation». «Des projets qui dure depuis 5 ans avec un taux d’avancement de 20%, ce n’est pas normal. Prenons l’exemple du projet des 21 logts à Bouzeguène, depuis 2009 à ce jour, il n’a pas été achevé ! On est une administration, on gère des contrats», s’est-t-il indigné. Par ailleurs, le directeur de l’OPGI de Tizi-Ouzou, a assuré que «plusieurs mises en demeures ont été émises aux concernés avant la prise de décision de résiliation des contrats. Malgré cela, aucune réaction positive de ces entreprises, les citoyens souffrent à cause de cette situation donc on devait appliquer la réglementation et résilier les projets». «Ces entreprises n’ont pas aimé qu’on applique la loi. Ils n’aiment pas recevoir des mises en demeures, ni qu’on applique les pénalités de retard», dira le directeur pour répondre aux accusations des promoteurs. Pour ce qui est du problème de non payement des entreprises depuis le 28 juillet passé dont parle le collectif chargées de la réalisation du programme, le directeur a estimé que «c’est un léger retard dû à la conjoncture économique nationale mais qui sera probablement régler tout en précisant que les entreprises protestataires ne sont pas concernées par cette situation». Selon lui, «celles qui sont réellement concernées par le retard de payement sont dans leurs chantiers et veillent sur l’avancement des projets». M. Boutrid a parlé «d’espoir perdu et d’impossibilité de travailler avec ces entreprises». En parlant de l’argument avancé par les promoteurs pour justifier les retards dans la réalisation des projets en l’occurrence la conjoncture économique nationale difficile et la flambée des prix de matériaux de construction, notre interlocuteur, dira que «la situation économique n’a pas toujours été ainsi, la crise est récente et les projets date de 2010». «Pour moi, ces entreprises devraient avoir honte et s’ils pensent qu’ils ont été lésés qu’ils saisissent la justice», répondra le directeur de l’OPGI aux revendications des promoteurs notamment celle de son départ. «Depuis mon installation, au début de mars, j’ai tout fait pour relancer les projets qui étaient à l’arrêt, et lancer ceux qui ne l’étaient pas encore. J’ai actualisé les documents contractuels, à ce jours, presque à 90% tout a été réglé mais eux ils ne travaillent pas, ils sont 8 entreprises auxquelles on a résilié les contrats récemment et la liste est ouverte on continuera encore avec d’autre», a conclu M. Boutrid.

K. H.

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