Des résidents du quartier Ignane, l’une des principales cités du chef-lieu de commune, ont tenu à dénoncer, samedi dernier, l’exclusion d’une bonne partie de leur quartier du projet de l’aménagement urbain. Il s’agit de plus d’une cinquantaine d’habitations situées sur la zone nord de ce quartier, soit au beau milieu du périmètre urbain. Nos interlocuteurs affirment avoir saisi toutes les autorités, et ce, depuis le début des travaux de ce projet qui remonte à l’année 2012. Néanmoins, aucune suite n’a été donnée à leur légitime doléance. Pourtant, lors d’une visite qui remonte au mois d’avril dans cette commune, l’ex wali avait promis de remédier à cette aberrante situation. Nos interlocuteurs affirment que même le maire s’engage, à chacune des nombreuses rencontres avec eux, à inclure cette rue dans le programme d’aménagement sur le chapitre des PCD. Malheureusement ses engagements et promesses sont restés au stade de vœux pieux, et ce, depuis plusieurs années déjà. Il convient de signaler que nous avions constaté de visu cette rue dont la mince couche du revêtement en sable de carrière a été complètement détériorée par l’érosion aggravée, la topographie des lieux en pente, et l’absence d’un ouvrage d’évacuation des eaux pluviales. Il faut préciser que son itinéraire est tracé sur les flancs d’une colline. Elle constitue, par conséquent, une importante voie d’accès qui devient impraticable à la moindre averse. Il conviendrait de rappeler que dans cette région de haute montagne, la saison humide, en plus de ses conditions climatiques extrêmement rudes, faites d’averses, tempêtes, neige, etc.&hellip,; s’étale sur presque la moitié de l’année. Ces citoyens sont naturellement inquiets de devoir passer un autre hiver dans de telles conditions. Espérons que les autorités réagiront avant l’arrivée du prochain hiver et de ses perturbations météorologiques qui s’enchainent le long de cette saison humide.
Oulaid Soualah