Les paysans soulagés par les dernières pluies

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Même si le spectre de la sécheresse n’est pas « écarté » suite à la chute des dernières pluies, il n’en demeure pas moins que cela a suscité une certaine satisfaction des paysans de la région de M’chedallah pour ne citer que celle-ci. En effet, comme les pluies ont tardé à tomber depuis le début de l’automne, les agriculteurs, en particulier, se sont fait du mauvais sang. Une inquiétude, somme toute légitime, du moment que les activités de cette frange de la population active dépendent énormément de la pluie, donc du ciel. Ainsi donc, les averses qu’a enregistrées la région ont créé un sentiment de soulagement parmi les fellahs, à l’instar des céréaliers, des maraîchers, des éleveurs, etc. Si l’on aborde la filière de l’élevage notamment des ruminants, on est certain que le soulagement des éleveurs est palpable, en ce sens que l’herbe verte commence, d’ores et déjà à pousser dans les prairies et autres champs de la région, ce qui aidera beaucoup ces paysans à atténuer un tant soit peu la charge due à l’achat des fourrages et autres aliments pour bétail, surtout lorsque l’on sait qu’une botte de foin coûte entre 800 et 900 da, alors que la paille est cédée entre 550 et 650 da. Ce qui n’est pas évident pour les éleveurs qui possèdent des troupeaux de dizaines voire de centaines de têtes d’ovins et/ou de bovins. Pour leur part les propriétaires des oliveraies « jubilent » suite à la venue des dernières pluies lesquelles ont généreusement arrosé les oliviers en proie à la sécheresse. Même si l’olivier, comme il est connu, peut résister à des mois de sécheresse sans périr, il n’en demeure pas moins que les olives ont besoin d’eau pour prendre du volume et produire plus d’huile. En conséquence, les paysans, comme les autres citoyens d’ailleurs, croisent les doigts pour que le ciel « jette » du lest en arrosant la terre avec d’autres pluies salvatrices.

Y. Samir

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