L’APC a-t-elle spolié la SNTF ?

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Le problème de la fermeture de l’antenne administrative au niveau du village de Toghza, situé à 5 kms du chef-lieu communal de Chorfa, n’est apparemment pas prêt de connaître son épilogue. En effet, construite il y a plus de dix (10) années, cette structure a connu des péripéties rocambolesques avec une valse d’ouvertures et de fermetures, qui mettaient les habitants de cette localité rustique dans tous leurs états. Le nœud gordien réside dans le fait que le terrain sur lequel est bâtie ladite antenne administrative appartiendrait à la SNTF (Société nationale des transports ferroviaires). Celle-ci, pour récupérer son bien, a fait opposition. La structure en question serait située sur le domaine de la société des chemins de fer lequel est délimité dans une bande de 50 mètres incluant la voie ferrée. En conséquence à cette situation d’imbroglio, l’antenne est restée close et inopérante depuis des mois, après avoir connu des travaux de réhabilitation pour sa réouverture au profit des villageois, mais c’était compter sans la volonté de la SNTF de récupérer son terrain. Actuellement, le problème est toujours au point mort, et rien n’indique pour le moment une quelconque solution. «C’est vraiment désolant que de constater la fermeture prolongée de l’antenne administrative de notre village (Toghza, ndlr). Pourquoi a-t-on construit une structure aussi importante sur les terres qui seraient la propriété de la SNTF? C’est là où réside le problème. En tout cas, c’est toujours les habitants qui payent les pots cassés, nous sommes obligés de nous déplacer jusqu’au chef-lieu municipal pour un simple extrait d’acte de naissance avec, en sus, des dépenses supplémentaires que nous aurions pu épargner avec la mise en service de cette antenne», fulmine un habitant de Toughza.

Y. S.

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