Le projet des 30 logements sociaux lancés depuis près de huit ans, à la place du marché du chef-lieu, est à la traîne. En effet, concrétisées à près de 70%, ces unités attendent encore. Lors de la visite de M. Brahim Merad, ex-wali de Tizi-Ouzou, dans la région en octobre 2015, le maire et son exécutif ont soulevé ce problème devant la délégation qui l’accompagnait. Sur le champ, l’ex-premier magistrat de la wilaya avait ordonné la prise en charge du problème. Depuis, rien n’a été entamé sur ce site, si bien que les postulants à ces logements se sentent désespérés, mais, selon une source proche du dossier, une entreprise aurait été retenue pour les relancer. Si c’est le cas, ce sera un grand soulagement pour les demandeurs de logements. Dans cet ordre d’idées, il faut souligner que même si cette commune a été créée il y a de cela quarante-cinq ans, son parc de logements ne dépasse pas les cent vingt. « Nous sommes une commune qui n’a pas d’assiettes foncières. Il ne reste aucun mètre-carré pour lancer un quelconque édifice public. Pourtant, nous avons plus de mille demandes de logements », nous confie le maire qui souligne que la concrétisation de ce projet revêt une grande importance. Notons que dans cette commune, la formule la mieux réussie est celle de l’habitat rural. En effet, selon le chiffre communiqué par les responsables locaux, et en attendant que les dossiers en instance soient validés, le nombre de bénéficiaires desdits logements est estimé à plus de milles personnes. Cependant, pour régler, un tant soit peu, ce problème, il est souhaitable que la commune bénéficie d’un quota exceptionnel dans le programme des mille logements, relevant du plan quinquennal du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans la daïra de Draâ El-Mizan. « Notre commune ne peut aspirer à aucun programme quelle que soit sa formule, nous souhaitons qu’un quota de logements nous soit accordé dans ce projet des 1000 logements, ou à défaut, à Oued Falli, pour répondre, un tant soit peu, à cette forte demande », espère un membre de l’exécutif communal. «Ce n’est qu’à cette condition que la crise de logements sera atténuée dans cette municipalité», estime celui-ci.
Amar Ouramdane
