Eh ! C’est la 14e édition

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Comme chaque année et à la même période, la commune de Béni Maouche, dans la wilaya de Béjaïa vivra durant trois jours, soit du 30 octobre au 1er novembre, la Fête de la figue, dans sa 14ème édition. Une fête organisée, sous le haut patronage du wali de Béjaïa, par l’association des Figuiculteurs de la commune de Béni Maouche en collaboration avec l’assemblée populaire communale. Cette manifestation agricole qui se renouvelle chaque année et qui aura lieu au lycée Boukider Slimane de Beni Maouche est sponsorisée par cinq organismes à savoir : la ferme pilote Alaouchiche Laâla, la caisse régionale de mutualité agricole de Béjaïa, l’entreprise Lahlah Abdelkrim, l’établissement Khennouche Hafid et la coopérative de transformation des figues de Beni Maouche. Les partenaires de cette fête de la figue sont : la direction des services agricoles de Béjaïa, la CAVV de Béjaïa, l’ITAFV de Takriets, l’APFVV de Béjaïa, l’association des chasseurs de Beni Maouche et l’association Aguerroudj de Télatha. Selon Boukider, l’un des organisateurs, cette manifestation agricole consacrée à la figue et à d’autres produits du terroir verra la participation d’exposants qui viendront de plusieurs wilayas de l’Est, du Centre et de l’Ouest du pays. Et il en sera de même pour les visiteurs, puisque la figue de Béni Maouche est connue à travers tout le territoire national. Environ une centaine d’exposants mettront à la disposition du public des produits agricoles variés avec prédominance de la figue sèche et ses dérivés. Rappelons par ailleurs que la figue de Béni Maouche ne tardera pas à être présente sur les marchés asiatique et américain, grâce à sa labellisation. Une opération pilotée pas les experts de l’Union Européenne et qui a duré environ deux ans. La labellisation a abouti suite à un agrément délivré par le ministère de l’Agriculture. Selon un autre membre de l’organisation, même si les Figuiculteurs de la commune de Béni Maouche ont pu développer la filière par la création d’associations activant pour sa promotion, des coopératives de transformation, de conditionnement et d’écoulement des production, beaucoup reste à faire toute de même. Les Figuiculteurs souhaitent avoir les accès faciles aux aides de l’Etat, aux crédits bancaires, à la formation dans les domaines agricoles… comme ils souhaitent voir se réaliser de nouvelles pistes agricoles pour la mise en valeur des parcelles actuellement inaccessibles aux voitures car l’usage du mulet se raréfie et tend vers sa disparition. Durant l’ère coloniale, les figues de la vallée de la Soummam, notamment celles produites dans les zones montagneuses, étaient conditionnées et exportées vers la métropole. A cette époque, l’agriculture était la seule économie de la région et les agriculteurs étaient les seuls agents économiques.

L Beddar.

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