Un riche programme pour le développement

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La commune de Tirmitine a bénéficié au titre du plan de développement communal (PCD) de l‘année en cours d’un budget de 1,94 milliards de centimes, a indiqué à la Dépêche de Kabylie le président de cette APC, M. Said Snaoui.«Cette cagnotte sera destinée aux problèmes qui urgent», souligne le président qui pense qu’elle est loin de satisfaire tous les besoins de la commune.Les priorités que s’assigne le nouvel exécutif installé le 15 décembre 2005, est de remédier aux situations jugées «urgentes».L’aménagement et le revêtement des pistes, l’assainissement des villages, la réalisation d’un réseau d’AEP au village de Menacera, sont entre autres les tâches prioritaires qu’entreprendra l’exécutif. Il compte également aménager des aires de jeux pour la jeunesse. «L’absence des lieux de divertissement rend la vie de nos jeunes plus dure», assène t-il.Sur un autre registre, le plan sectoriel de développement (PSD) de la commune prévoit la réalisation d’une sûreté urbaine, d’une crèche publique et d’un lycée. Concernant ce dernier projet, l’exécutif communal est très motivé pour le réaliser, d’autant plus que les Tirmitins sont contraints de parcourir des kilomètres pour rejoindre le chef-lieu de la daïra. Ce programme prévoit également la réalisation d’une recette postale qui atténuera sûrement les déplacements des riverains aux autres centres urbains.«Notre commune est déshéritée, et le budget est déséquilibré », dira le premier responsable de l’Hôtel de ville, dès lors que le prélèvement sur le budget primitif (BP), s’élève à 160 millions de centimes. Cette situation est due, à l’origine, à un endettement de l’ordre de 2 millions de centimes, et un déficit qui s’élève à 500 millions de centimes, relatif aux non-remboursements des frais scolaires.Pour étayer ses propos, le maire affirme que le fonctionnement s’effectue par subventions. Parmi les problèmes les plus cruciaux qu’affrontent les différents exécutifs qui se sont succédé à la commune de Tirmitine, est l’inexistence d’assiettes foncières. Un état de fait qui génère, souvent des situations conflictuelles entre l’administration d’un coté et les citoyens qui réclament leurs biens, d’un autre coté. M.Snaoui croit que l’Etat doit indemniser les expropriés pour que d’autres équipements publics voient le jour dans la sérénité. L’autre problème que le chef de l’exécutif a soulevé est la prolifération illégale des débits de boissons, qui jalonnent les différentes routes de la commune. «Il faut mettre un terme à ces activités illégales qui ternissent l’image de la commune et engendrent des fléaux sociaux», a indiqué encore M. Snaoui.La léthargie du mouvement associatif est due, selon ses propos, au manque drastique de moyens et de subventions. «La quasi-totalité des associations ont cessé leurs activités, faute de moyens», a t-il précisé.La non-prise en charge des équipements publics, telles que les mosquées et les écoles primaires, a été soulevée par M Snaoui, en déclarant : «L’APC ne peut pas faire face toute seule à l’état dégradé des écoles primaires, et à l’inexistence des cantines dans les établissements scolaires».A signaler qu’à l’issue des élections du 24 novembre 2005,le FFS a obtenu six sièges sur les neuf que compte l’exécutif, deux sièges pour les indépendants et un siège pour le FLN.

M.Ait Frawsen

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