La citerne d’eau à 1 000 DA !

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Ighil n’Aït Ameur, voilà un village qui mérite un « zoom » sur sa situation peu reluisante, faite de carences en tous genres. Située à 5 kms du chef-lieu communal d’Ahnif, cette bourgade, peuplée par environ 700 habitants, tente tant bien que mal de mener une vie normale malgré tout. Traversé par le CW11 du nord au sud et flanqué d’un côté par le village Ighil Nait Rayou et de l’autre par le village Tamezyavt en l’occurrence, Ighil Nait Ameur occupe une position stratégique dans la commune d’Ahnif. A l’instar des autres localités relevant de la municipalité d’Ahnif, cette bourgade est confrontée à une pénurie d’eau qui ne dit pas son nom. L’eau potable se raréfie, surtout pendant la période estivale, sur le réseau de distribution laissant les habitants dans le désarroi en les obligeant, en conséquence, à mettre à chaque fois la main à la poche pour se procurer cette ressource ô combien vitale. Cela se fait, malheureusement, au terme de sacrifices financiers que consentent les ménages assoiffés, car la citerne d’eau coûte pas moins de 1000 da. Néanmoins, selon nos informations, le village bénéficie actuellement de travaux de rénovation et d’extension du réseau de l’adduction de l’eau potable, et ce, en vue de renforcer cette ressource hydrique, et en finir avec la souffrance des villageois qui n’a que trop duré. Sur la même lancée, l’autre projet ayant trait à l’installation du réseau du gaz de ville est aussi accordé non seulement au village d’Ighil Naït Ameur, mais à toute la région de Tamellaht qui compte en tout sept (7) villages, où les travaux de raccordement sont en cours de réalisation. Le volet sanitaire est peu reluisant aussi, puisque la salle de soins « chahid Mellouli Mouloud » n’est pas équipée de sorte à satisfaire la demande des habitants en matière de soins. Il y manque un médecin pour les consultations. Les citoyens voient cette structure, presque, inutile puisque pour tous soins et autres actes médicaux, ils se voient obligés de se déplacer jusqu’à l’EPSP d’Ahnif avec toutes les charges du déplacement. Le volet jeunesse et sport sombre carrément avec l’absence des infrastructures sportives et culturelles. Ce qui crée un sentiment d’abattement et de frustration chez la masse juvénile.

Y. S.

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