En ce début du mois de novembre, au cœur de l’automne, la saison des produits agricoles, les prix des fruits et légumes à Béjaïa se sont stabilisés mais à un niveau difficilement accessible aux bourses moyennes. Hier, au marché hebdomadaire de Sidi Ahmed, la courgette, qui n’est pourtant pas un légume particulièrement recherché, narguait les ménagères du haut de ses 160 à 180 DA le kilo. Les haricots verts, pourtant plus demandés, utilisés dans différents plats, étaient cédés 130 DA le kilo. Les cardes, dont c’est la pleine saison, sont cédées à 120 DA la botte. La pomme de terre, bien qu’elle soit un produit de base dans l’alimentation des familles est à 45 à 55 DA le kilo, alors que l’oignon qui est proclamé pourtant roi de la marmite est cédé à 25 DA le kilo. Les carottes, les navets, les fenouils, les choux et les choux-fleurs se sont sagement alignés sur la barre des 70 ou 80 DA le kilo. Les poivrons et la tomate dont personne ne peut se passer, sont respectivement à 110 et 50 DA le kilo. En ce qui concerne les fruits, même s’ils débordent des étals des commerçants, leurs prix restent cependant relativement élevés par rapport aux salaires moyens des travailleurs. Les raisins sont carrément hors de portée des bourses moyennes puisque leur prix dépasse presque toujours les 280 DA, même si leur fraîcheur est souvent douteuse. Les melons aussi, dont la saison tire vers la fin, refusent de descendre en deçà des 110 ou 130 DA. Les poires et les pommes, que les marchands réveillent d’un long sommeil dans les chambres froides, leurs prix vont de 70 à 300 DA, soit du simple au quadruple selon la grosseur des fruits et les conditions de leur conservation.
B. Mouhoub
