Impressions et témoignages

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Ould Ali El hadi «On préparait son transfert»

Je présente mes condoléances à sa famille et à son village Ihesnawen. C’est l’un des piliers de la culture algérienne qui a beaucoup donné à la chanson Chaâbi. Je suis parti le voir lors de son hospitalisation, le wali aussi, on a fait le nécessaire pour son transfert à l’étranger seulement on n’a pas eu le temps. Il faut que les jeunes s’inspirent de lui pour promouvoir la culture algerienne. Encore mes condoléances à ses proches.

Ali Ideflawen «Son style faisait sa valeur»

«Kheloui Lounès était un artiste, un ami aussi, je le côtoyais en dehors du cercle musical. Il était timide et sérieux, d’ailleurs c’est rare quand il rigolait, il ne parlait pas beaucoup même quand on était entre nous, entre amis. Il avait son propre style, qui faisait sa valeur d’ailleurs. Il a laissé un héritage pour les nouvelles générations. Aujourd’hui, je suis très affecté par sa disparition. J’ai perdu un ami, on aurait aimé qu’il vive encore longtemps, limar Ighyedjara assagui, mazal adyedj. Toutes mes condoléances à sa famille».

Takfarinas «Une grande perte»

«J’étais en route pour lui rendre visite quand j’ai entendu la nouvelle. Je ne l’ai pas vu vivant. C’est une grande perte pour la musique kabyle et algérienne en général pour ne pas dire pour le monde entier. C’était un artiste universel, la musique est la langue de l’amour, et elle est comprise par tous les cœurs. Je suis vraiment triste, les anciens disparaissent un par un, j’espère qu’il y aura une relève digne d’eux. Je garde espoir, les femmes kabyles enfanteront toujours des hommes et des femmes qui prendront le relai. Mes condoléances à toute sa famille et au monde artistique».

Taleb Tahar «On a perdu un artiste»

«Franchement, j’ai les jambes sciées. C’est une terrible nouvelle qui nous affecte tous. C’est une perte pour l’Algérie en général et la Kabylie en particulier. Je ne trouve plus les mots pour exprimer ma profonde tristesse. On a perdu un artiste, un homme généreux et correct et avant tout un bon ami. Mes condoléances à toute sa famille».

Rabah Oufarhat «C’est arrivé trop vite»

«C’est arrivé trop vite. La mort, on ne s’y attend jamais. Il était trop fatigué et avait mal. Je lui avais parlé juste avant qu’il rechute. Quand il a été évacué à la réanimation, j’étais à ses côtés. Il m’avait demandé de faire mon possible pour son transfert en France, d’ailleurs on s’est mobilisé avec la direction de la culture, ses amis et sa famille. On avait créé une cellule de crise. Malheureusement on n’a pas eu le temps. Mes condoléances à toute sa famille, à la famille artistique et à tous ceux qui l’aimaient»

Amour Abdenour «C’est encore un des nôtres qui s’en va»

«Sa disparition me touche profondément, nous avons perdu un des nôtres. C’est quelqu’un qui a beaucoup donné à la culture algérienne par sa voix et ses compositions. Il a consacré toute sa vie à l’art. C’était une personne chaleureuse avec un grand cœur. Mes condoléances à sa famille. Paix à son âme».

Lounis Aït Menguellet «C’était un vrai artiste !»

«On est tristes qu’il soit parti. Il n’était pas si vieux que ça. C’était un vrai artiste, très correct et amical. Je l’appréciais beaucoup. Je présente toutes mes condoléances à toute sa famille. Dans des circonstances pareilles, on ne trouve plus les mots».

Akli Yahiatène «Il laisse un grand héritage artistique»

«Lounès Kheloui était un grand artiste. Tout le monde l’aimait. Il était très correct et respectueux. Il a laissé un grand héritage artistique et des enfants auxquels je présente mes condoléances. Paix à son âme».

Atmani «On a perdu un pilier»

«C’est triste, il a laissé un grand vide, c’était mon ami, je le connaissais depuis longtemps. Je fus choqué d’entendre la nouvelle. Il a demandé une permission quand il était hospitalisé au CHU Mohamed Nedir pour venir participer à l’hommage qu’on m’a rendu récemment. Juste après, c’est moi qui lui ai rendu visite à l’hôpital. Il était courageux, et avait beaucoup d’espoir. Aujourd’hui, on a perdu un pilier de la chanson kabyle. Son style et sa voix étaient exceptionnels, Mes condoléances à toute sa famille. Paix à son âme».

Yasmina «C’était un pionnier»

«Je suis très affectée, je suis triste. Je suis venue de France spécialement pour le voir. Je ne pouvais pas ne pas venir quand j’ai entendu qu’il était dans le coma. En arrivant, j’ai été directement à l’hôpital pour le voir, je l’ai vu et j’ai parlé avec ses médecins, à vrai dire ils ne m’ont pas rassurée. Nous nous sommes connus dans les années 90. On a chanté ensemble, il venait chez moi en France. C’est une perte pour la culture. C’était un pionnier. On ne peut pas l’oublier, aujourd’hui toute la Kabylie le pleure. On est là pour soutenir sa famille dans ces moments difficiles, cette douleur je la connais. Juste entre parenthèses, il ne faut pas oublier les artistes, il faut leur rendre hommage quand ils sont encore vivants. Leurs soins quand il s’agit de maladies chroniques ou rares doivent être pris en charge par l’Etat. L’ONDA doit intervenir dans ce sens. On n’a pas les moyens, c’est une réalité. Kheloui a beaucoup souffert. Mes condoléances à toute sa famille, paix à son âme».

Youcef Guerbas «On est choqués !»

«On est tous choqués, il était encore jeune. Il a beaucoup donné mais on avait encore besoin de lui, c’est un grand artiste qui nous a beaucoup laissé. Il avait un coeur vraiment gros comme ça. Mes condoléances à ses enfants ainsi qu’à l’ensemble de sa famille»

Mlle Goumziane Nabila «C’était une école»

«On a du mal à trouver les mots, une grande perte, c’était une école. Un homme bon et généreux, il avait beaucoup d’espoir, je l’ai vu à maintes reprises quand il était hospitalisé. Ses enfants voulaient le transférer à l’étranger. On a fait le nécessaire, mais malheureusement on n’a pas eu le temps. Toutes mes condoléances à sa famille».

Mohamed Allaoua «C’est un père que je perds»

«C’est une grande perte pour la chanson kabyle et algérienne, j’avais le privilège de le connaître, il était modeste et ne dénigrait pas la nouvelle génération. Il était bon et très correct. Aujourd’hui, c’est comme si j’ai perdu pour la seconde fois mon père, c’est ce qu’il était pour moi. D’ailleurs, il avait une ressemblance avec mon défunt père. La dernière fois quand je l’ai vu, c’était lors d’une fête d’un de ses proches. Ce jour là il m’avait dit qu’il m’aimait, moi aussi je lui avais dit que je l’aimais beaucoup. Je suis triste, on l’a tous perdu. Mes condoléances à sa famille. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».

Arezki Meghrissi «On l’aimait tous»

«C’est un triste jour. On l’aimait tous, c’était un ami. Il était d’une grande générosité, on se respectait beaucoup lui et moi. Paix à son âme et mes condoléances à sa famille». Propos recueillis par

Kamela Haddoum.

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