Djamel Azzoug, président de l’assemblée populaire communale d’Amalou, juge nécessaire la mise en branle du plan directeur d’aménagement urbain intercommunal, initié par cinq communes, à savoir Seddouk, Amalou, M’cisna, Bouhamza et Beni Maouche.
Ce projet grandiose semble tenir à cœur à notre interlocuteur qui voit en une aubaine car «il contribuerait au développement de ces communes, dont la plupart sont enclavées». Nous l’avons sollicité pour plus de précisions : «le PDAU, qui est à la phase trois, nous donnait espoir d’un futur développement intercommunal. Malheureusement, les technocrates ont décidé autrement en le freinant .En conséquent, notre commune, faisant face à l’écueil du foncier, se trouve lésée», a-t-il dit. Notre interlocuteur ne s’est pas arrêté là puisqu’il a évoqué la superficie des terres agricoles qui a été réservée à ce PDAU, leurs faibles rendements dans le domaine agricole et leur utilité dans la création d’un plan d’occupation du sol pour la création d’activités dans d’autres domaines. «100 hectares de terres de potentialité très faible dans le domaine agricole, appartenant aux domaines publics de l’Etat dans le secteur de l’agriculture, peuvent être utilisés dans des secteurs où ils seront rentables. Pour cela, je souhaite qu’ils soient intégrés dans un plan d’occupation du sol (POS) qui sera orienté vers un développement, par la création d’une activité de type nouvelle ville (habitat, équipements publics, etc.). Sachant que ce terrain est traversé par le CW141, le chemin communal Biziou-Amalou», ajoute notre interlocuteur. En conclusion, le maire d’Amalou fera savoir que ce terrain est doté de toutes les commodités, à savoir l’eau, le gaz, le réseau d’assainissement, l’électricité, la fibre optique et les routes appropriées. Le P/APC d’Amalou vise encore loin, en souhaitant que ce PDAU prenne en charge aussi les zones appelées «domaine public hydraulique» pour leur affectation à des activités plus rentables économiquement parlant.
L. Beddar.

