La colère s’empare des titulaires du diplôme d’études universitaires appliquées (DEUA). Le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) a dénoncé le tâtonnement du ministère de l’éducation nationale dans l’application du décret présidentiel 14/226 du 28/09/2014 relatif à la reclassification des titulaires du diplôme d’études universitaires appliquées (DEUA). Nonobstant la promulgation d’un décret présidentiel relatif à leur reclassification dans la catégorie « A » des diplômes des études supérieures parues au dernier numéro du journal officiel depuis plus de deux ans, le ministère de l’éducation nationale refuse son application. Le SNTE a affirmé, par la voix de son chargé de l’organique, que le département de Mme Nouria Benghebrit néglige l’application du décret présidentiel 304/07 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, abrogé par le nouveau décret 14-266 du 28 septembre 2014. «Jusqu’à l’heure actuelle, les pouvoirs publics refusent l’application effective de ce décret, signé par le Président de la république, relatif à la reclassification des titulaires du DEUA, et ce en dépit de sa parution dans le journal officiel depuis plus de 24 mois», a déploré la même source, qui ajoute que «nonobstant les maintes interpellation du SNTE dans les procès verbaux de sa réunion avec le ministère de tutelle, sur la nécessité de l’application de ce décret présidentiel dans les plus brefs délais, ce dernier n’a pas été appliqué à ce jour». Cette entité syndicale s’interroge sur les raison de la non application de ce décret, alors que la ministre de tutelle s’est engagée lors d’une réunion tenue le 17 novembre 2014 à procéder à l’intégration de tous les titulaires du DEUA. À noter que le décret présidentiel 304/07 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires a été abrogé par le nouveau décret 14-266 du 28 septembre 2014, mais n’a pas encore été appliqué. Ce qui a suscité la colère des détenteurs du DEUA qui demandent l’application de ce dernier décret présidentiel.
L. O. Challal