Des dizaines de parents d’élèves du village Tabassant relevant de la commune d’El-Adjiba, à l’Est de la ville de Bouira, sont montés au créneau, hier, en observant un sit-in de protestation devant le siège de la mairie. A travers cette action de rue, les parents d’élèves dénoncent «les conditions dérisoires et dégradées dans lesquelles sont scolarisés leurs enfants dans cette école». D’après les protestataires, l’établissement en question se trouve dans un état de dégradation avancé et certaines classes menacent ruines. Ils dénoncent aussi l’insalubrité au sein de cette école ainsi que la vétusté du réseau d’assainissement, chose qui provoque un risque d’épidémie et de maladies à transmission hydrique. «Les sanitaires sont dans un état de délabrement avancé et ils ne sont même pas raccordés à l’eau. Les eaux usées se déversent souvent à proximité de la cour et nos enfants, en bas âge, sont confrontés aux risques de maladie. Les moustiques et autres rongeures squattent les lieux et s’aventurent souvent à l’intérieur des classes», dira l’un des parents d’élèves protestataires. «La situation est catastrophique dans cet établissement qui n’a connu aucune réhabilitation depuis sa construction dans les années 1980». D’après notre interlocuteur, la charpente des classes est aussi dégradée et laisse infiltrer les eaux pluviales, au même titre que le réseau électrique, souvent à l’arrêt. Les protestataires ont aussi soulevé le manque de chauffage à l’intérieur des salles. A noter, par ailleurs, que les protestataires ont été reçus, durant la même matinée, par le président de l’APC et le secrétaire général. Les mêmes responsables se sont engagés à lancer une étude pour la réhabilitation des structures de cette école, qui sera inscrite comme prioritaire dans le prochaine plan d’action de l’APC.
O. K.
