Le chef-lieu de commune est de nouveau plongé dans le noir depuis au moins trois semaines et ce, suite à une nouvelle défaillance de l’éclairage public notamment celui du boulevard central inclus dans le projet de l’aménagement urbain réceptionné il y a moins de six mois. « Neuf et usé » tel est le constat fait sur cet ouvrage qui fonctionne par intermittence à cause du bâclage de sa réalisation sachant qu’il est constamment inopérant depuis sa mise en service. Une lacune qu’on ne semble pas pressé de prendre sérieusement en charge et qui pénalise les citoyens qui se déplacent de nuit à l’intérieur du périmètre urbain vu que celui de la totalité des quartiers n’est pas logé à meilleure enseigne. Rares sont les lampes qui s’allument encore, ce qui donne à cette importante agglomération un décor fantomatique dès la tombée de la nuit au point où les incursions de chiens errants et de hordes de sangliers qui s’aventurent à l’intérieur des quartiers pour fouiner dans les poubelles à la recherche des restes de nourriture sont quotidiennes. Il faut signaler que Saharidj est étroitement ceinturé de toutes parts par la forêt vierge au même titre que tous les villages de cette municipalité de haute montagne où le même ouvrage d’éclairage public est en partie inopérant. Pis encore, l’un des pylônes de cet éclairage s’est subitement renversé durant l’été passé et touché dans sa chute une ligne électrique de moyenne tension, créant une indescriptible panique au quartier Ath M’hend, situé en bordure du boulevard du chef-lieu de commune. Ce poteau a chuté deux fois en un mois. Il est toujours dangereusement incliné et chutera sans aucun doute une autre fois durant les violentes tempêtes de vent du prochain hiver. Les malfaçons sur ce projet d’aménagement urbain ne s’arrêtent pas au seul ouvrage de l’éclairage public sachant que le bitume sur un tronçon d’environ 50 mètres du même boulevard, à proximité du quartier 100 logements mitoyen de la brigade de gendarmerie, est déjà tout cabossé, et ce, suite à un affaissement du sol en ces lieux. Espérons que l’APC prendra en charge cette panne sur l’ouvrage de l’éclairage public avant la prochaine l’arrivée des violentes perturbations climatiques.
Oulaid Soualah
